Coup d'envoi n L'équipe nationale algérienne affrontera ce soir au stade Léopold-Sédar-Senghor de Dakar son homologue sénégalaise pour le compte du premier tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial-2010. Arrivée jeudi soir à bord d'un vol régulier d'Air France, en provenance de Paris où elle avait séjourné une semaine au centre Léonard-de-Vinci, du côté de Lisses en région parisienne, la sélection nationale, conduite par le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, a pris ses quartiers à l'hôtel Savana, un établissement quatre étoiles à une vingtaine de minutes du stade Léopold-Sédar-Senghor. Les Verts se sont entraînés une seule fois depuis leur arrivée dans la capitale sénégalaise, c'était hier soir à l'heure du match sur une belle pelouse et dans un climat doux (25°c), deux facteurs qui ne défavoriseront pas les Verts lors de leur sortie de ce soir. Seul l'éclairage du stade laissait à désirer, à moins que les responsables n'aient pas voulu tout allumer lors de l'entraînement des Algériens. Toujours est-il qu'il faut remonter à 1989 pour assister au dernier match en nocturne des Lions de la Teranga, c'était contre la Tunisie et les coéquipiers de Jules Bocandé l'avaient largement remporté (3 à 0), ce qui leur avait ouvert la voie à la CAN-1990 en Algérie. Maintenant que le stade Léopold-Sédar-Senghor (LSS) s'est doté d'un éclairage aux normes internationales, c'est face à ce même adversaire, l'Algérie, que les Sénégalais entameront leur campagne pour la CAN et le Mondial-2010.» Cela permet d'éviter de faire subir aux joueurs la forte chaleur actuelle à Dakar», a affirmé le médecin de la sélection du Sénégal, le Pr Fallou Cissé. Car, selon lui, «à cette heure-là, il fait autour de 25°c, ce qui constitue ce qu'on appelle la température de confort, c'est-à-dire que tous les efforts déployés par les joueurs seront uniquement dus au déroulement du match.» Ce qui tranquillise donc Rabah Saâdane et le réconforte dans ses choix de venir deux jours seulement avant la rencontre de ce soir qui s'annonce difficile pour les deux équipes. Avant tout, les Algériens ont un prestige à défendre et une revanche à prendre sur leur seconde élimination consécutive pour une phase finale de la CAN. Son adversaire n'est pas en reste puisqu'il doit se racheter d'une CAN-2008, au Ghana, complètement ratée et repartir du bon pied pour cette nouvelle campagne. Ce qui explique l'absence de toute «guerre psychologique» ou de déclarations provocatrices, car dans les deux camps on se respecte et on se craint.