Résumé de la 37e partie n Salim retourne chez lui. Il pense encore à Nadia quand elle l'appelle. Elle est si désespérée qu'il lui propose d'aller chez elle. Elle l'attend. A peine a-t-il sonné qu'elle ouvre. — voyons, que s'est-il passé ? Elle a les yeux rougis. — tu as pleuré ? — oui… Elle le conduit au salon. — je croyais avoir bien fait de revenir au pays, mais je n'arrive pas à m'adapter… — il faut te donner un peu de temps ! — je n'arrive pas… Elle ajoute. — surtout après que je t'ai vu… Il soupire. — je pourrais disparaître de nouveau… — oh, non ! Elle a presque crié. — j'ai besoin de toi ! Elle corrige aussitôt. — je voulais dire que tu me rattaches à mon passé. Il la regarde et il lui semble retrouver la jeune fille de son adolescence. — tu te rappelles le jour où je t'ai dit que j'étais triste, que personne ne m'aimait… Il ne pouvait oublier ce jour… C'est le jour où il lui avait fait sa déclaration. Et comme ce jour-là, il se lève. — je suis triste, Salim, personne ne pense à moi ! Il va vers elle. — moi, je pense à toi ! Elle se met à trembler. Vont-ils revenir ces moments du passé. — moi, dit Salim, je t'aime toujours ! C'est elle qui tombe dans ses bras. Comme au temps de leur adolescence, il retrouve cet instant d'ivresse indicible. — je t'aime ! — moi aussi, je t'aime. Ils sont l'un contre l'autre. A un moment, l'image de Samia et des enfants passent devant les yeux de Salim, mais il les chasse. Puisqu'il faut être perdu, il faut qu'il le soit tout de suite. — viens, dit-il. Il ne sait pas où il l'emmène, mais c'est la porte du rêve qu'il ouvre. La porte de son adolescence… — je t'en prie… — pourquoi ? Puisqu'il faut se perdre. Ils oublient tout (à suivre...)