Une huile de table impropre à la consommation introduite frauduleusement sur le territoire national vient d'être saisie récemment par les services du contrôle de qualité et de la répression des fraudes de la région de Annaba. Les analyses effectuées sur cette huile de table ont révélé la présence de métaux lourds (cuivre, fer et plomb) à des taux élevés dépassant largement le seuil toléré. En outre, l'étiquetage ne comporte aucune mention permettant d'établir la traçabilité du produit. A cet effet, les services de la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (Dgcerf), recommandent aux consommateurs de s'abstenir d'acheter de l'huile de table et d'autres produits alimentaires anonymes, c'est-à-dire des produits ne comportant pas le nom et l'adresse du fabricant ou de l'importateur. Il est aussi recommandé de vérifier l'inviolabilité du contenant (boîtes ou bouteilles) en s'assurant, à l'achat, qu'il soit hermétiquement fermé. Presque simultanément, 74,21 quintaux de sel de table impropre à la consommation ont été saisis par les services du contrôle et de la répression des fraudes d'El-Bayadh. L'opération de saisie ayant ciblé 20 locaux commerciaux et certains boulangers a été effectuée après l'analyse chimique de 7 échantillons de sel, qui a révélé que seuls deux sont conformes aux normes de la teneur en iode. Le taux d'iode devant être disponible dans le sel de table varie entre 50,55 mg/kg et 84,25 mg/kg. Son absence provoque les maladies endocriniennes (goitre) surtout pour les femmes enceintes, explique-t-on.