«Tout ce qui brille n'est pas or», ce proverbe s'applique aussi pour l'huile d'olive. En effet, des dizaines de particuliers, profitant certainement de l'ignorance des «citadins», sillonnent les grandes villes pour proposer une huile d'olive dénaturée «m'derha». Même s'il est très difficile, à l'œil nu, pour un profane de distinguer la vraie huile d'olive d'une autre mélangée à l'huile de table ou autres, il y a un indice très important qui ne trompe jamais : le prix ! Effectivement, l'huile d'olive extra-vierge et pure se négocie entre 300 et 350 DA le litre alors que la «fausse» est cédée souvent entre 100 et 150 DA. Récemment, selon une dépêche de l'APS, les brigades de contrôle de la qualité de la direction du commerce de la wilaya de Tizi Ouzou, ont saisi 3 915 litres d'huile d'olive dénaturée. Cette saisie a été effectuée à l'issue d'une enquête sur la qualité des produits oléagineux initiée par la tutelle, dans le cadre de l'encadrement de la filière et de la vérification de la conformité des huiles de consommation, au double plan de la production et de la commercialisation. Ces quantités saisies l'ont toutes été au stade de la distribution, notamment chez les grossistes, sur la base de la non-conformité du produit, révélée par des analyses physico-chimiques d'échantillons effectuées par le laboratoire de la qualité et de la répression des fraudes. Cette falsification consiste en «la mise en vente d'un mélange d'huiles végétales, étiqueté comme étant de l'huile d'olive».