Objectif Activant depuis trois ans, Al Rayan Algerian Bank se veut une preuve que l?investissement arabe est possible en Algérie. Fruit d?un partenariat algéro-qatari, la banque Al Rayan a reçu son agrément de la Banque d?Algérie en octobre 2000. Son capital est constitué par un groupe d?investisseurs privés qataris et algériens, dont 84% qataris. Avec 30% des actions, la société Al Fayçal pour l?investissement et le commerce international en est le premier actionnaire. Elle est une filiale du holding Fayçal Ben Qacem Al Thani et fils, également présent dans le capital de la banque à hauteur de 20%. Al Rayan Bank a lancé son activité en 2001 avec une seule agence à Alger, puis une deuxième, à compter du mois d?août 2002, à Oran, en attendant que les agences de Blida, Sétif et Annaba ouvrent leurs portes avant fin 2003. «Toutefois, on ambitionne d?ouvrir vingt agences dans les centres urbains et économiques les plus attractifs du pays d?ici à 2007.» Selon le directeur du réseau marketing de la banque Al Rayan, Abboud Rachid, son institution a la ferme intention de conquérir le marché algérien, sachant que le secteur des banques connaît une attention particulière de la part des investisseurs. Actuellement, on dénombre plus de 22 banques publiques et privées activant en Algérie. «Pour nous, la différence se fera sur le plan des prestations de service.» Un domaine qui reste à la portée de cet organisme à en juger le personnel présenté par le responsable du service des ressources humaines, M. Guermas. «Nos employés comptent parmi les plus expérimentés et compétents sur la place financière algérienne.» Des critères qui sont «à l?origine de la confiance que manifestent les clients envers notre société». Ces mêmes critères ont permis, selon M. Abboud, à Al Rayan Bank de préserver ses clients au plus fort du «séisme qui a frappé la place financière algérienne». Référence à l?affaire El Khalifa Bank. Ainsi «ce scandale n?a pas ébranlé la confiance du client qui continue à transiter par notre organisme». A cet effet, notre interlocuteur nous informe que pour l?exercice 2002, sa banque a réalisé un bénéfice de plus de 70 millions de dinars. «Un résultat qui nous encourage à investir davantage en Algérie.»