Arguments Dans un communiqué, l?ensemble du mouvement associatif a adopté la même démarche. D?ores et déjà, 700 associations et organisations professionnelles ont exprimé leur appui à Benflis et ce lors d?une rencontre tenue dans la commune de Bourouba, lundi. Au chapitre des arguments, les associations justifient leur action en se référant aux qualités de Ali Benflis, présenté comme «un homme d?Etat» ainsi qu?à «son parcours politique et professionnel au service de la démocratie et de l?Etat de droit». Les associations, qui se placent aussi en tant que maillon important dans l?encadrement de la société, voient dans le programme de Ali Benflis les prémices «de la promotion de la société civile, de l?édification de l?Etat de droit, du respect des libertés fondamentales, d?expression et d?opinion tout comme l?instauration de la justice et de la démocratie». L?ensemble de ces engagements renforce la conviction des associations de la nécessité de l?appui au candidat du FLN à qui est également prêtée l?intention «d?aménager les dispositions législatives applicables à l?activité associative en vue de la libérer de toute tutelle administrative». Si ces préoccupations sont portées par les associations, c?est qu?elles considèrent que la situation actuelle n?est pas reluisante. Le communiqué dénonce, en effet, «toutes les formes de pression et de surenchère exercées par certaines entités administratives à l?encontre du mouvement associatif et les pratiques d?exclusion et de marginalisation qui frappent toutes les associations qui ne font pas acte d?allégeance ni ne sont partie prenante dans les opérations d?achat des consciences». Cette critique rejoint dans son esprit celle assénée par Ali Benflis à l?administration qu?il rend responsable des pressions non seulement à l?encontre des associations, mais aussi du personnel de l?administration et de ses cadres. C?est notamment ce qui a été dit par Benflis lors de la dernière session du comité central tenue à Zéralda. La déclaration finale de la rencontre a également réclamé le départ du gouvernement pour garantir l?organisation d?élections transparentes.