Griefs n La commission de wilaya reproche au nouveau Pdau de la commune de Tidjelabine de ne pas offrir «des variantes de solutions au problème de constructions anarchiques édifiées sur des surfaces agricoles utiles». Les communes de Tidjelabine et Ammal viennent de bénéficier de deux nouveaux plans directeurs d'aménagement urbain (Pdau), adoptés par l'APW de Boumerdès et dont la validité court jusqu'à l'horizon 2025. Pour ce qui est de Tidjelabine, commune à vocation essentiellement agricole, son nouveau Pdau est considéré comme un outil d'urbanisme à même de décongestionner cette agglomération «asphyxiée par son surpeuplement et un développement, tous azimuts, du parc immobilier», selon des élus de l'APW. Pour «l'aération» de cet espace urbain, ce Pdau suggère, entre autres solutions, de procéder à une «extension du centre urbain de Tidjelabine vers les zones montagneuses notamment ; parallèlement au prélèvement d'assiettes foncières sur certaines exploitations agricoles, en vue d'y implanter des programmes d'habitat et des équipements publics». Cependant, la commission de wilaya, chargée de l'équipement et de l'aménagement urbanistiques, n'a pas manqué d'émettre des réserves sur ce nouveau plan d'aménagement, auquel elle reproche de ne pas offrir «des variantes de solutions à même de contrer le problème des constructions anarchiques édifiées sur des surfaces agricoles utiles (SAU), ainsi qu'aux abords de la RN5». La même commission a recommandé «de faire disparaître ces constructions – illicites – érigées en dehors du périmètre urbain, à la cité de Alilikia, en plus de la récupération du foncier public squatté, en vue de le réinjecter dans le nouveau Pdau et servir d'assiettes pour l'implantation de projets d'utilité publique». Concernant le Pdau de Ammal, considérée parmi les plus petites communes de Boumerdès, ses concepteurs préconisent la réalisation de ponts et de routes en vue de relier les villages au chef-lieu de commune, difficilement accessible pour eux. Des membres de l'APW ont recommandé, pour leur part, «de trouver des solutions pour le relogement des familles occupant des habitations précaires au niveau, notamment, des vieux quartiers de la banlieue du chef-lieu de cette commune».