Résumé de la 82e partie n Un jeune homme se vante d'avoir une multitude d'amis. Son père lui propose de mettre ces derniers à l'épreuve. On convient de mettre dans une pièce la dépouille d'un mouton et de la couvrir de façon à simuler un cadavre. On verra alors le comportement des amis du jeune homme et de leur volonté de le tirer d'affaire. Le jeune homme se rend chez un premier ami, un garçon de son âge, parmi ceux qui, justement lui disent qu'il peut compter sur leur aide en cas de besoin. Il le reçoit avec effusion et le fait rentrer chez lui. — Que je suis heureux de te recevoir… J'allais déjeuner… Je me ferai un plaisir de partager mon repas avec toi ! Mais le jeune homme arbore une mine triste. L'ami s'alarme. — Que se passe-t-il ? Tu es malade ? Il est vrai que tu me parais tout à coup amaigri… Et cette pâleur… Le jeune homme secoue la tête. — Hélas, si seulement c'était la maladie… — Quoi, tu n'es pas malade ? Alors, tu as besoin d'argent ? L'ami se tait. Le jeune homme se dit que l'argent est peut-être une bonne épreuve, mais il se rappelle les propos de son père : il faut quelque chose qui engage réellement le garçon… L'argent, il pourra toujours lui dire qu'il n'en a pas… Après tout, l'ami n'est pas plus riche que lui… — Non, ce n'est pas d'argent dont j'ai besoin… Le visage de l'ami s'éclaire. — Alors qu'est-ce qui te manque ? Le jeune homme fait semblant de bredouiller. — Euh… j'ai… j'ai fait une bêtise ! — Raconte ! — J'ai tué un homme ! L'ami s'écrie. — quoi, tu as tué un homme… Il prend aussitôt son «ami» par le bras. — Vite… il ne faut pas que l'on te trouve ici ! — Mais, tu es mon ami ! — Tu veux qu'on me soupçonne d'être ton complice ? — Personne ne sait ce que j'ai fait ! L'ami se calme. — Bon… Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Le cadavre, je l'ai caché à la maison… Je voudrais que tu m'aides à m'en débarrasser ! — Mais tu es fou ! Ce serait devenir ton complice ! — Mais tu es mon ami… Tu as toujours promis de m'aider en cas de besoin ! — Non, non, on n'aide pas les meurtriers… je te prie de partir… Encore heureux que je ne te dénonce pas ! Et le jeune homme, triste, quitte la maison de son ami (à suivre...)