La presse bulgare était sous le choc ce samedi après l'annonce du retrait de ses haltérophiles des JO de Pékin suite à un des plus grands scandales de dopage ayant frappé la discipline. «Honte ! 11 de nos haltérophiles contrôlés positifs», titre sur deux pages le quotidien sportif 7 Dni Sport. Le journal Trud, plus gros tirage du pays, de son côté fait part du décès du «sport où la Bulgarie a obtenu quelques-uns de ses plus beaux succès». La fédération bulgare d'haltérophile a décidé vendredi de retirer ses équipes masculines et féminines suite à des contrôles antidopage ayant révélé que tous les athlètes de la sélection, sans exception, étaient dopés à la métandiénone, un stéroïde anabolisant prohibé. Le petit pays balkanique est l'une des deux meilleures nations de la discipline, devancé uniquement aux bilans de la fédération internationale par l'ancienne Union soviétique. Si l'haltérophilie bulgare avait déjà connu des scandales de dopage par le passé, jamais ses sélections n'avaient été retirées des JO.