On le savait malade. Très malade même, mais l'annonce de son décès a provoqué cette émotion qui vous noue la gorge et vous lessive le corps. C'était l'ami, le grand frère, le père, l'homme qui ne laissait pas indifférent tellement son passage était toujours semé d'heureux souvenirs. Que ce soit dans le monde du sport où il a été un footballeur talentueux et passionné, faisant toutes ses classes à l'ES Ben Aknoun, puis s'envolant à Douéra, se faisant longtemps adulé à Souidania et regretté à Bouzaréah, que sont les clubs où il a évolué, ou bien dans le monde professionnel, au Bneder ou à l'Enajuc, entre autres, où il personnalisait l'intégrité du cadre algérien, Ouabri Rabah Slimane aura marqué son temps et touts ceux qui l'ont approché. De près ou de loin. Aussi connu à son époque que son cousin, le défunt Mohamed Ouabri le fameux gardien de la JS El-Biar, Rabah a écumé pendant très longtemps les terrains de l'Algérois où il était un véritable artiste, évoluant en inter droit ou en inter gauche. Voué certainement à une grande carrière lorsque le regretté Bendrama le sollicita à le prendre en France alors qu'il n'était qu'un simple juniors à Ben Aknoun, le quartier de son enfance, Rabah Ouabri a dû renoncer à cause de sa maman qui ne pouvait résister au départ de ce charmant et gentil garçon qu'il restera tout le temps. Mais pour assouvir sa passion qu'est le football, il poussera la pratique jusqu'à il y a quelques mois avant qu'il ne soit rattrapé par la maladie, où il luttera avec une foi inébranlable avant de nous quitter à l'âge de 57 ans. Mais toujours le sourire et la boutade aux lèvres, le sport à fleur de peau et la JS Kabylie, son autre amour, au cœur. Pour l'avoir connu, côtoyé, apprécié et beaucoup aimé, ses amis le pleurent aujourd'hui dans le silence et se recueillent devant sa mémoire. En cette douloureuse circonstance, l'ensemble de ses amis, notamment ceux du Bneder, compatissent et présentent à sa famille et ses proches leurs sincères condoléances et les assurent en cette pénible épreuve de leur profonde sympathie. Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt Sa Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis.