Après quatre saisons sous la coupe d'Abdelkader Amrani et une saison – la précédente – sous la houlette de Rachid Belhout qui a su, non seulement maintenir le cap de son prédécesseur mais a permis à l'équipe chélifienne de terminer à la seconde place du classement, son président Abdelkrim Medouar fait appel, contre toute attente, à Saïd Hadj Mansour. Le boss de l'ASO devait remplacer Belhout que l'USM Annaba de Menadi et ses grands moyens financiers ont réussi à débaucher et son choix s'est porté finalement sur le technicien algéro-palestinien dont la cote avait baissé sur le marché des entraîneurs. Et Medouar n'est pas un dupe puisqu'il a souvent flairé les bonnes affaires pour son équipe, même s'il s'agit cette fois d'un pari risqué car Hadj Mansour a un lourd héritage à assumer car l'ASO n'est plus cette formation de seconde zone qui joue le maintien. En effet, les Chélifiens ambitionnent non seulement de conserver leur nouveau statut, acquis progressivement ces dernières saisons, mais jouer au moins un titre et faire bonne figure en Ligue des champions africaine. Hadj Mansour aura l'avantage d'évoluer dans un climat serein et en présence d'un effectif riche, jeune et dont l'ossature a été conservée.