Le président Aïssa Menadi, celui qui a viré cinq entraîneurs lors du précédent exercice et qui a démissionné à trois reprises, est revenu aux affaires du club annabi et avec dans ses bagages une bonne brochette de joueurs et surtout un entraîneur : Rachid Belhout. Menadi a réussi à convaincre ce dernier à rejoindre la capitale industrielle de l'Est algérien avec toujours le même grand projet, celui de faire de l'USMAn un grand club et surtout un club à titres vu que son palmarès demeure vierge. Avec les Aoudia et Mekehout (ex-CRB), Gaouaoui (ex-WAT), Hamidi (ex-MCS), Athmani (ex-JSK) et autres Boucherit (ex-USMA), pour ne citer que ceux qui sont venus renforcer les rangs d'un effectif déjà riche, Belhout n'aura que l'embarras du choix pour composer et monter une équipe qui peut être redoutable. Fort de son expérience à l'Entente de Sétif, où il a accompli un travail de fond avant que Saâdane ne prenne le relais pour terminer champion d'Algérie et vaiqueur de la Ligue des champions rabe, à l'USM Alger, avec laquelle il a été finaliste de la coupe en 2007, et à l'ASO Chlef, qu'il a hissée au titre de vice- championne d'Algérie, Belhout compte redimensionner le club annabi. Cependant, le risque demeure grand dans un club soumis à la pression de ses supporters de plus en plus exigeants et d'un président lunatique et fantasque capable de tout.