Résumé de la 9e partie n Les nouveaux habitants du presbytère de Borley sont surpris par les phénomènes étranges qui s'y déroulent. L'autre phénomène étrange, ce sont les clefs enlevées des serrures et éparpillées sur le sol. Le révérend Smith et sa femme croient, au début, qu'il s'agit d'une négligence des enfants. — ne laissez pas les clefs par terre ! Mais les enfants n'y ont pas touché. — Alors quand vous claquez les portes, les clefs tombent ! On promet de faire attention. On vérifie que les clefs sont bien en place et chacun vaque à ses occupations. Une heure après, on vérifie et les clefs ne sont pas en place ! — c'est comme si quelqu'un les avait enlevées et jetées par terre ! — on va les remettre en place ! Mais les clefs sont de nouveau enlevées. — je ne sais pas ce qui se passe, dit le révérend en colère, mais je vais mettre des cadenas partout, nous verrons bien s'ils seront enlevés ! Il met les cadenas et prend soin de garder les clefs sur lui. Mais quand il retourne voir les cadenas, il les trouve tous ouverts ! Et les clefs n'ont pas bougé de la poche du révérend. Même s'il y a un plaisantin qui veut lui jouer des tours, il ne peut ouvrir les cadenas sans faire usage des clefs ! — cette maison est vraiment étrange ! Une autre fois, le révérend se trouvait dans la bibliothèque et, pour ne pas être dérangé, il a fermé de l'intérieur. Il est plongé dans la lecture d'un livre quand un bruit métallique le fait sursauter. Le bruit en question vient de la serrure et, la clef, comme manipulée par une main invisible, vient de tourner. — c'est incroyable ! Il va vers la porte et la trouve ouverte ! Et la porte ne pouvait s'ouvrir que de l'intérieur. Mais la bibliothèque devait réserver une autre surprise à la famille. Il y a, sur toute la longueur d'un mur, un placard surmonté d'une vitrine. Madame Smith a un jour l'idée d'ouvrir la vitrine. Elle vient, en effet, d'apercevoir une sorte de paquet, recouvert de papier d'emballage, de la taille d'un ballon de football. Ce paquet, il n'y a pas de doute, ne se trouvait pas là, à l'emménagement de la famille. Elle prend le paquet et, comme aucune indication ne spécifiait son contenu ni sa provenance, elle l'ouvre et recule, effrayée : le paquet contient un crâne humain ! Elle court chercher son mari qui est également surpris par la découverte. — a qui peut bien appartenir ce crâne ? Une chose est sûre, ce crâne venait d'être placé dans la bibliothèque. Mais par qui ? — aucun inconnu n'est entré dans la maison ! Les Smith donnent une sépulture au crâne et on essaye d'oublier cet étrange colis. (à suivre...)