Résumé de la 8e partie n A la mort du révérend Bull, un autre religieux est nommé au presbytère de Borley. Comme l'ancien occupant, le révérend Eric Smith assiste à des phénomènes bizarres. Les bruits se produisent dans toutes les chambres et en même temps. Les manifestations sont plus nombreuses en hiver qu'en été, sans doute à cause de la pénombre qui règne dans la maison. les bruits les plus violents provenaient de la chambre à coucher près de la cuisine et de la «chambre bleue», ainsi appelée parce qu'elle est recouverte d'un papier de couleur bleue. D'ailleurs, Madame Smith et les enfants, étaient pris d'appréhension, quand ils s'approchaient de cette chambre. «J'ai les cheveux qui se hérissent, quand je m'y approche, dit madame Smith, j'ai l'impression que quelqu'un s'y trouve et nous guette. A plusieurs reprises, j'y suis entrée, mais je n'ai rien trouvé !» Un des enfants, passa près de la chambre : il reçut aussitôt une gifle qui faillit le faire tomber à la renverse. — qui m'a frappé ? crie le jeune garçon. Il croit que c'est un de ses parents ou un de ses frères, mais il n'y a personne. Prenant peur, il court rejoindre ses parents. — on m'a frappé ! — qui t'a frappé ? demande son père. — j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé ! — c'est peut-être un de tes frères ? — non, non, il n'y avait personne ! — alors, tu as rêvé… Une hallucination ! Le jeune garçon montre sa joue. — j'en porte encore la trace ! La joue du garçon est, en effet, toute rouge ! — ça me fait mal ! Dans le presbytère, chaque chambre est reliée, au moyen d'une cordelette, à la cuisine. C'est pour permettre à chaque membre de la famille d'appeler les domestiques, en faisant tinter une sonnette. Pour le moment, les Smith n'ont pas recruté de domestiques et, par conséquent, n'utilisaient pas la sonnette. Un soir, alors que tout le monde est attablé pour le dîner, la sonnette se met à retentir, avec un bruit strident, comme si on agitait la corde avec violence. Chacun se regarde, effrayé. — ce n'est rien, dit le révérend, sans doute le vent… Mais il n'y avait pas de vent. Et puis le vent ne pouvait agiter de la sorte une sonnette… On a plutôt l'impression qu'elle est secouée par une main… une main invisible ! — c'est incompréhensible, dit le révérend. — cette maison est hantée, murmure sa femme. (à suivre...)