Echéance n Le plan national de communication ayant pour but de promouvoir les droits de l'enfant sera mis en application à partir de la prochaine rentrée sociale. C'est ce qu'a déclaré, hier, la ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine Nouara Saâdia Djaâfar, lors de l'ouverture de l'atelier de réflexion de préparation du plan national de communication pour la promotion des droits de l'enfant à l'Institut national des études financières d'Alger. L'atelier en question a regroupé des représentants de l'unicef, des professionnels de l'audiovisuel, des journalistes de la presse écrite publique et privée qui vont consacrer deux jours de travail afin de tracer les contours de ce plan. Le but est de contribuer à élaborer davantage d'actions portant sur l'identification des moyens de promotion des droits de l'enfant par les médias, à moyen et à long termes, mais aussi pour influer sur les comportements des parents et de la population d'une manière générale. Saisissant cette occasion, la ministre a proposé au ministère de la Communication d'ouvrir une chaîne télévisée destinée spécialement aux enfants et aux familles, susceptible de leur enseigner les droits de l'enfant et de véhiculer des idées pour influer sur leur identité culturelle. «Renforcer l'intégration des systèmes d'éducation et de communication constitue sans nul doute une mesure importante pour rendre l'éducation plus efficace», a-t-elle précisé. Pour rappel, la convention relative aux droits de l'enfant, adoptée par les Nations unies en novembre 1989, détaille les droits fondamentaux des enfants du monde entier. Cette convention définit la relation entre les enfants et les médias et son article 17 reconnaît «la fonction importante des médias» et garantit que «l'accès de l'enfant aux informations et matériaux provenant de diverses sources nationales et internationales ayant un impact social et culturel bénéfique pour lui». En outre, ce texte exhorte les pouvoirs publics à encourager l'élaboration de directives afin de le protéger des diverses formes d'exploitation. L'Algérie qui a ratifié cette convention, est appelée à respecter ses engagements afin de promouvoir les droits de l'enfant dans leur globalité. Concernant le droit à l'instruction et à l'enseignement pédagogique, Nouara Djaâfar a mis en exergue la nécessité de mettre en place des programmes traitant des questions liées à l'enfance, à l'image de l'Internet. Néanmoins, elle incite les parents à accompagner leurs enfants pour les protéger des risques de la technologie. Par ailleurs, Nouara Djaâfar n'a pas omis de signaler que l'Algérie a réussi le pari en matière de scolarisation, sans discrimination de sexe et avec un taux dépassant les 96%. Elle a rappelé également les efforts qu'elle a consentis pour mener la bataille sanitaire, notamment pour la vaccination. De son côté, Manuel Fontane, représentant de l'Unicef, n'a pas manqué d'ajouter que l'article 13 de ladite- convention stipule le droit de l'enfant à une protection contre les médias nuisibles et la violence à l'écran.