Résumé de la 14e partie n Taos est dans le coma. Alors que Karim est désespéré, Abderrahman veut l'envoyer pour des soins à l'étranger. Kheira et sa fille Lila les accueillent sur le pas de la porte. — Comment va-t-elle ? Elles sont domestiques mais aussi des parentes à la famille. Karim fait un geste vague de la main. Abderrahman est plus loquace. — On va l'envoyer à l'étranger ! — Mon Dieu, s'écrie Kheira, c'est donc grave — Oui, dit Abderrahman, elle est entre la vie et la mort ! Lila éclate en larmes. — Ne pleure pas ! Abderrahman veut la toucher. La jeune fille s'écarte et se jette dans les bras de sa mère. — Elle est comme sa seconde mère, dit Kheira. Abderrahman hausse les épaules. — Nous devons décider… — Tu n'as pas entendu le médecin ? On ne peut pas la transporter ! — Tu n'aurais pas dû l'emmener dans cet hôpital… — C'est le plus grand hôpital… C'est à lui qu'on pense tout de suite ! — Une clinique privée, c'est mieux… Tu as commis une erreur ! Karim s'emporte. — Tu n'avais qu'à venir ! — J'étais pris ! — Je sais, les affaires passent avant ta mère et ta famille ! — Tu as mal pris les choses… — Alors, ne me fais pas de reproches ! Karim est hors de lui. Abderrahman recule. — Bon, bon, ce n'est pas le moment de parler de cela ! Kheira intervient. — Je vous fais du café ? — Moi, je voudrais plutôt manger un morceau… — Je n'ai rien préparé, dit Lila Abderrahman fronce les sourcils. — Comment cela, tu n'as pas préparé le dîner ? Kheira est scandalisée. — Préparer le dîner ! Nous étions folles d'inquiétude, Lila et moi ! — Bon bon, prépare-moi quelque chose… Une omelette, des frites… Kheira se retourne vers Karim. — Toi aussi, tu veux manger quelque chose… — Je ne peux pas… Kheira se radoucit. — Tu es fatigué, si tu veux récupérer des forces, il faut manger ! — Je ne peux pas, je ne peux pas… Et il éclate en sanglots. (à suivre...)