La Cour d'appel de Copenhague a décidé hier, vendredi le maintien en détention provisoire d'un couple de Danois d'origine soudanaise, arrêté en juin par la police danoise pour avoir fait exciser ses deux filles au Soudan. Ce jugement confirme une décision précédente du tribunal de première instance qui a placé le couple en détention. Les parents, arrêtés le 12 juin, ont été inculpés selon un article du code pénal introduit en 2003 qui prévoit une peine allant jusqu'à six ans de prison pour toute personne ayant participé à la mutilation partielle ou totale des organes génitaux féminins. L'homme de 49 ans et sa femme de 40 ans ont nié les faits depuis leur arrestation. Celle-ci fait suite à une plainte des services sociaux à la police et à l'examen médical des deux filles âgées de 9 et 11 ans qui auraient été excisées en 2003, selon leur propre témoignage aux policiers. Les parents des deux fillettes ont également été inculpés pour avoir planifié d'emmener leur troisième fille âgée de 5 ans au Soudan, pour y subir le mois prochain la même mutilation.