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Alger/Dar Khedaoudj el-Amia
Beauté d'une femme, histoire d'un peuple
Publié dans Info Soir le 28 - 07 - 2008

Récit n La légende raconte que la princesse Khadidja ou Khedaoudj el-amia (l'aveugle) était d'une rare beauté. Elle passait le plus clair de son temps devant sa glace se contemplant et admirant son charme que l'on disait hors du commun.
Notre pays recèle encore des sites historiques et archéologiques qui n'attendent qu'à être restaurés et mis en valeur par les responsables des secteurs de la culture et du tourisme. Dans toutes les régions du pays, de l'est à l'ouest et du nord au sud, des bâtisses, témoin de longues années d'histoire et de civilisation, ne sont malheureusement évoquées que lors de certaines cérémonies officielles ou de visites guidées au profit des écoliers de la région. Pourtant, la valeur réelle de ces monuments est celle de les restaurer, d'y mener des recherches scientifiques et surtout de les faire connaître aux jeunes génération.
A Alger, le palais de la princesse Khadidja, «Dar el-Bakri» ou encore «Palais de Khedaoudj el-Amia», autant de noms donnés à ce monument historique planté au cœur de la médina d'Alger, constitue un incontournable lieu de souvenirs et de méditation qui s'ajoute aux nombreux sites que compte notre patrimoine culturel matériel. Niché dans une venelle de la basse Casbah, ce palais qui abrite le musée national des arts et traditions populaires, refuse d'abdiquer et livre un combat têtu à son pire ennemi, le temps. Il se dresse dans toute sa splendeur pour rappeler une époque révolue, mais ô combien riche et intense.
Un rappel lancinant pour les générations qui se succèdent. La légende raconte que la princesse Khadidja ou Khedaoudj el-amia (l'aveugle) était d'une rare beauté. Elle passait le plus clair de son temps devant sa glace se contemplant et admirant son charme que l'on disait hors du commun. Elle changeait de tenue et de coiffure plusieurs fois par jour, corrigeant une imperfection ou redressant une mèche rebelle qui ferait offense à cette apparence qu'elle voulait parfaite. Le maquillage était, de toute évidence, raffiné et savamment choisi pour rehausser encore plus ses traits.
Son narcissisme allait grandissant tant elle se trouvait belle au-delà de ce que l'on peut décrire. Son souci du détail, qui la maintient rivée à son miroir, lui fit perdre la vue, dit-on. Une autre version impute la cécité de la princesse au khôl (antimoine) qu'elle utilisait pour souligner ses yeux. l'excès de ce fard aurait, été la cause de ce drame, selon certains. Edifiée en 1570 sur le site appelé Souk el-Djemaâ dans la basse Casbah, sur les ruines de la zaouia et du mausolée de sidi Ahmed Ben Ali par – un officier de la marine ottomane en l'occurrence Raïs Yahia –, la maison n'avait pas l'allure d'un palais mais simplement d'une grande demeure.
Elle avait été acquise par Khaznadji Hassan Pacha, trésorier du roi ottoman sous l'ère du dey Mohamed Ben Othmane qui a introduit des modifications et des extensions, lui conférant l'aspect d'un palais qu'il a offert a sa fille Khadidja el-Amia.


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