Résumé de la 18e partie n Harry Price travaille avec une médium dont il découvre les pouvoirs. Ces derniers se révèlent de courte durée. Le chercheur veut donc pousser plus loin ses recherches. C'est ainsi qu'il part en Allemagne où il va assister à des exhibitions des frères Schneider qui se produisent dans les laboratoires du baron von Schrenck-Notzing, qui est, lui aussi, parapsychologue. C'est en 1919 que le baron a commencé ses expériences sur Willy Schneider, âgé alors de 16 ans. Willy est un sujet à ectoplasme, c'est-à-dire qui suscite, par la seule force de sa volonté, une substance matérialisée, censée venir de son corps. Cette substance, libérée dans l'espace, prend alors des formes variées : bras ou pied, parfois même corps humain, animaux, objets… quelque temps après, c'est le frère de Willy, son cadet Rudi, qui manifeste les mêmes dispositions, ce qui a fait croire au baron que les pouvoirs médiumniques sont un caractère familial, voire héréditaire. Price est très impressionné par les prouesses des frères Schneider. Il est parti, pour le compte de la Société de recherches psychiques (SPR) pour confondre ce qu'on croyait être une supercherie, mais le voilà qui s'intéresse aux phénomènes parapsychiques et qu'il leur apporte même sa caution ! De toute façon, Price lui-même se désintéresse des activités de la SPR : de retour à Londres, il crée son propre laboratoire, le Laboratoire national de recherches psychiques, en anglais, Nlpr, qui va se poser en rival de la SPR. Ses anciens collaborateurs vont l'accuser de trahison et ne lui pardonneront jamais sa défection ! En 1926, Price enquête sur les stigmates d'Eleonora Zugan, une jeune Roumaine : les stigmates sont des blessures qui apparaissent spontanément sur les bras et les poignets, reproduisant les stigmates de la crucifixion du Christ. La jeune femme porte des stigmates depuis la puberté et Price est persuadé de la réalité du phénomène. Trois années après, il invite Rudi Schneider dans son laboratoire et le soumet à des expériences qui, selon lui, montrent les pouvoirs parapsychiques du jeune homme. «C'est un véritable géant des phonèmes psychiques !» C'est alors que la SPR invite à son tour Rudi. — N'y allez pas, dit Price, ce sont des ennemis des médiums ! — Je n'ai rien à cacher, dit le jeune homme. Et contre l'avis de Price, il se rend à la SPR où, sous la direction de lord Charles Hope, il reproduit les mêmes phénomènes. Hope, pourtant habitué à traquer les faussaires, reconnaîtra les dons de Rudi Schneider. C'est alors que Price publie un article retentissant, accusant Rudi Schneider… de fraude ! L'article est basé sur une photographie, prise à la Nlpr, où on voit le bras du médium (ou ce qui semble son bras) se tendant vers la table où se trouve la cible qu'il doit soulever par la pensée. Depuis, cette photographie a été l'objet de fortes suspicions et Harry Price a été accusé de l'avoir fabriquée pour se venger de la SPR et de Rudi Schneider. Une historienne, Anita Gregory, a effectué des recherches dans les archives de la Nlpr et montré que le tirage original de la photographie ne montrait pas de bras ! Price a manipulé plusieurs photographies pour obtenir son faux cliché ! Mais Price, lancé dans la parapsychologie, ne s'intéresse pas qu'au médium. Un autre sujet le préoccupe encore plus : les maisons hantées (à suivre...)