Flou n Interrogé sur la date de réception de ce projet, M. Tou a répondu : «Vous en saurez davantage en octobre ou novembre prochains lors de ma deuxième visite sur ces mêmes lieux.» Le ministre des Transports qui a effectué, hier, lundi, une visite de travail et d'inspection sur les chantiers du métro d'Alger, a affirmé qu'«il a été positivement surpris» par les travaux effectués jusque-là. M. Tou qui a parcouru le linéaire du métro à bord d'un VMS (véhicule multiservice), a annoncé que des extensions viendront en appoint audit tronçon long de quelque 9 km, et qui reliera la station de Hai El-Badr (terminus) à la commune d'El-Harrach. Une entreprise allemande se chargera de la réalisation de cette extension de 4 km, en l'occurrence la même qui est actuellement en charge du métro en collaboration avec une entreprise algérienne. Par ailleurs, une seconde extension, opérationnelle dans 29 mois, est à l'étude, souligne M. Tou, laquelle devrait desservir La Grande-Poste et la place des martyrs. Interrogé sur la date de réception de ce projet dont le lancement des études remonte au mois d'avril 1984, M. Tou a répondu : «Vous en saurez davantage en octobre ou novembre prochains lors de ma deuxième visite sur ces mêmes lieux.» Sur le plan technique, le métro sera composé de 84 voitures à raison de 14 rames pour 6 voitures chacune. «Les six premières rames seront réceptionnées avant novembre», a affirmé, catégorique, le ministre des Transports. Quant à la mise en marche des rames, M. Tou a souligné que l'alimentation en énergie électrique qui sera assurée par Sonelgaz, sera de l'ordre de 750 volts continus. L'énergie indispensable pour la tractation des rames sera fournie à partir des 7 Postes redresseurs (PR) d'une énergie de 3 000 kilowatts(puissance unitaire). M. Tou a, en outre, assuré que toutes les mesures de sécurité et de confort seront assurées par les opérateurs algériens qui seront assistés par des spécialistes français. «Cela se fera de la même manière que pour l'aéroport d'Alger», a-t-il indiqué. Il a aussi mis en avant les avantages de cet important projet qui serait, selon ses dires, le troisième du genre à être entièrement automatisé après les métros de New York, Barcelone et la ligne n°14 du métro de Paris. Pour M. Tou, il est clair que le métro aura des répercussions hautement positives sur la fluidité de la circulation, mais surtout sur le confort des usagers. C'est ainsi que la ligne la Grande-Poste - Hai El-Badr serpentant la baie d'Alger, sera équipée d'escaliers mécaniques en plus de l'aspect aération qui a été aussi pris en ligne de compte. De plus, les évacuations des personnes, en cas d'incidents graves, sont également prévues. Ayant marqué une halte au niveau des ateliers de maintenance sis à Bachdjarrah, M. Tou a tenu à faire savoir que ces derniers «répondent à tous les besoins de maintenance du métro». Le ministre s'est également enquis du PCC (poste central de commandement) d'où sera guidé le métro dont la gestion revient à l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) également en charge du téléphérique et du tramway de la capitale. En ce qui concerne les tarifs qui seront pratiqués, M. Tou n'a pas voulu se prononcer sur ce sujet en indiquant que les prix seront fixés «après l'achèvement total des travaux», non sans avoir assuré qu'ils seront abordables.