La Banque mondiale, le programme américain Pepfar et le Fonds mondial, les trois grands financiers de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, se sont accordés à Mexico sur la nécessité de fournir des traitements complètement gratuits pour ces trois pandémies. «C'est très important, c'est la première fois que la Banque mondiale prend position en ce sens», a souligné le directeur du Fonds mondial, devant quelques journalistes. Lors d'une réunion dans le cadre de la Conférence sur le sida de Mexico, ces trois organisations financières - et les représentants de plusieurs gouvernements - ont également estimé nécessaire d'augmenter à la fois les budgets nationaux consacrés à la santé et les financements internationaux. «Il faudrait aussi qu'on consacre davantage d'efforts pour construire un système de protection sociale et d'assurance maladie», a indiqué le directeur du Fonds qui a manifesté son inquiétude sur le niveau des ressources en notant que le G8 était «en retard» sur ses versements au Fonds, qui n'étaient encore en juillet, a-t-il dit, qu'à 35% des engagements pris jusqu'à 2010.