Rendez-vous n Le Conseil des ministres arabes des AE examinera la situation en Irak, en Mauritanie, au Soudan, en Palestine, au Liban et en Somalie. Le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe chargé des Affaires politiques, Ahmed Ben Helli, a annoncé hier, lundi, que la date du 130e Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères (AE) a été avancée au 8 septembre 2008 -au lieu des 10 et 11 septembre- suite à la demande de certains pays. Le Conseil, qui se tiendra sous la présidence de l'Arabie saoudite, examinera la situation en Irak, en Mauritanie, au Soudan, en Palestine, au Liban et en Somalie et sera précédé d'une réunion au niveau des délégués les 6 et 7 septembre, a ajouté M. Ben Helli dans une déclaration à la presse. Par ailleurs, l'instance chargée du suivi de la mise en œuvre des recommandations et engagements du sommet tiendra le 6 septembre une réunion au niveau des délégués sous la présidence de la Syrie, président en exercice du sommet, à l'effet d'élaborer son rapport et le soumettre aux ministres arabes des Affaires étrangères. 25 points relatifs à l'action arabe commune sont inscrits à l'ordre du jour de la prochaine session du Conseil, dont un sur les développements de la situation en Mauritanie. Les chefs de diplomatie arabes examineront le rapport élaboré par la mission de la Ligue arabe à ce propos, a ajouté le responsable. Les ministres arabes des AE ont reçu des copies de ce rapport qui comporte «l'examen exhaustif des circonstances entourant le coup d'Etat, les arguments présentés par le Conseil d'Etat présidé par général Mohamed Ould Abdel aziz et les résultats des rencontres avec les forces politiques et les partis d'opposition». Le rapport englobe également des propositions pour le règlement de la crise tout en préservant la pratique démocratique dans un climat de sécurité et de stabilité. Une copie de ce rapport a était transmise au secrétaire général des Nations-Unies (ONU), M. Ban Ki-moon, a indiqué M. Ben Helli rappelant la coordination des efforts entre la Ligue arabe, les Nations-Unies et l'Union africaine (UA) pour le règlement de la crise mauritanienne.