Au moment où une bombe éclatait dans le stade communal de Lakhdaria – une zone chaude du centre du pays – lors d'un match de l'équipe locale contre la JS Bordj Menaïel faisant deux victimes, le football national poursuit son chemin cahin-caha. Ainsi, lors d'une émission télévisée (Kalam fi riadha) animée par notre confrère Mohamed Djamel Boulatiour, le président de l'ASO Chlef et l'entraîneur Noureddine Saâdi se sont relâchés en faisant des déclarations fracassantes sur le monde de la corruption du football algérien. Cette sortie médiatique de ces deux acteurs a provoqué un tollé chez les dirigeants du football et à leur tête le président Haddadj qui a menacé les deux hommes de répondre devant la justice de leurs déclarations. Le président de l'Anaf l'Association nationale des arbitres de football, Abderrahmane Bergui, entre en scène et menace, lui aussi, d'attaquer les deux hommes en justice et d'appeler les arbitres à une journée sans arbitrage, le boycott quoi. Cela intervient avant l'assemblée générale de l'Anaf, du 24 février, et à l'ombre d'une affaire que les médias ont cachée celle de l'arbitre assistant Doulache qui a débusqué deux de ses collègues dans une affaire de tentative de corruption.