Depuis quelques jours, et face à la crise insupportable que traverse le football algérien, une rumeur, devenue par la suite une affaire d'Etat, est venue occuper le centre des débats de l'opinion footballistique. Il s'agit du fameux championnat à blanc durant deux ou trois saisons. Bien que cette idée n'ait été revendiquée par aucune partie officielle (MJS, FAF, clubs ou autres), car qualifiée de simple ballon-sonde pour prendre le pouls du milieu et de l'opinion sportifs, elle n'a laissé personne indifférent entre partisans et opposants. Comme la rumeur a une bonne place chez nous, les pouvoirs publics seraient, dit-on, en train de réfléchir sur la meilleure manière de stopper le sinistre qui frappe le football algérien, lutter contre la violence, rehausser le niveau, relancer la formation et contrôler le flux d'argent en réorganisant les clubs et la gestion du sport roi. Le championnat à blanc est également perçu comme une menace qu'on brandit à chaque déconvenue et qui ne fait pas l'unanimité chez les acteurs eux-mêmes. Mais où est la FAF pardi ?