Infosoir l'avait annoncé déjà il y a quelques mois et l'intéressé lui-même ne s'en est pas caché depuis un bon moment. Aujourd'hui, il monte au créneau et l'annonce à ses proches : «Je veux la présidence de la FAF.» Il est temps de rendre le football aux footballeurs et Abdelhakim Serrar incarne parfaitement cette nouvelle race de dirigeants qui ne manque pas d'ambitions, de dynamisme et d'idées pour relancer une discipline sinistrée après tant d'années d'errements et de bricolage, malgré la bonne volonté et les efforts de tous ceux qui ont eu à la gérer. Serrar, qui avait annoncé il y a quelques mois son départ du club sétifien, a fini par renoncer à cause, nous dit-on, de sollicitations venues d'en haut pour au moins deux raisons : poursuivre son œuvre au sein de la formation des Hauts-Plateaux et surtout postuler au fauteuil de président de la FAF. D'autant que, dans les coulisses, des sources affirment que le boss de l'Entente a reçu l'appui de plusieurs de ses pairs pour briguer un mandat lors de la prochaine élection. Ancien international, Serrar a pratiquement tout connu durant sa riche carrière de footballeur, et tout récemment, avec les deux titres de ligue des champions des clubs arabe, cela lui donne de la crédibilité aux yeux des décideurs pour donner un souffle nouveau au football algérien.