Désir n Après Serrar, président de l'ESS, qui n'a pas caché son intention de briguer un mandat à la tête de la Fédération algérienne de football, c'est au tour de Allik, le boss de l'USMA, d'entrer en scène. Ce n'est pas la première fois que Saïd Allik exprime son désir de postuler à la présidence de la FAF, mais à chaque fois il se rétractait à la dernière minute, laissant la place à d'autres candidats. Cela s'est passé à deux reprises, alors est-ce la bonne cette fois ? D'autant que plusieurs personnalités du football et de hauts responsables l'ont sollicité à présenter sa candidature afin de redonner un nouveau souffle à la balle ronde algérienne qui n'arrive toujours pas à sortir d'une longue crise. Avec son expérience de plus de trente ans, en tant que footballeur, dirigeant et surtout président des Rouge et Noir, ses connaissances et son savoir-faire, Allik ferait un président idéal pour le football algérien. C'est du moins ce que pensent plusieurs acteurs qui veulent que, cette fois, la gestion de la discipline revienne à un footballeur. Chez les dirigeants de club, Allik jouit d'une grande respectabilité et d'une unanimité qui a déjà fait de lui le premier représentant des présidents de club, avant qu'il ne se retire pour des raisons personnelles. L'intéressé, lui, ne s'est pas encore exprimé officiellement sur le sujet, mais il a confié à des proches qu'il était prêt à assumer la présidence de la FAF et à mettre toute son énergie et ses compétences au service du football algérien. Il est temps pour lui de monter en grade et d'assumer des responsabilités plus importantes après plus d'une douzaine d'années à la tête de l'USMA. Interrogés à ce sujet, plusieurs acteurs de la balle ronde se sont exprimés favorablement pour la candidature de Allik qui, selon eux, présente le profil idéal, par rapport à d'autres dirigeants de clubs. Le sélectionneur national, Rabah Saâdane, a, par exemple, applaudi à l'idée de voir Allik à la tête de la FAF vu que les deux hommes entretiennent d'excellentes relations depuis plusieurs années. Pour le sélectionneur national, Allik est un fin connaisseur du football et connaît la réalité et les problèmes de la balle ronde nationale, non sans oublier qu'il reste parmi les meilleurs dirigeants et les plus titrés de cette dernière décennie. Voilà pourquoi beaucoup voient en Allik l'homme de la situation lors de la prochaine assemblée générale élective de la FAF prévue en février prochain.