Résumé de la 1re partie n Par ruse et à partir d'un pois chiche, le père chkonker se retrouve propriétaire d'un coq, puis d'une vache ... C'est l'heure du déjeuner, entre d'abord manger. Il accepta. Au moment de partir, il réclama sa vache. — C'est ma fille qui en a eu envie, je la lui ai égorgée et tu viens toi-même d'en manger. Il s'écria : — Ou la vache ou la vierge ! Ou la vache ou la vierge ! — Non ! c'est impossible ! Donner ma fille en échange d'une vache ! Elle le chassa. Il s'assit sur le seuil et, nuit et jour, il ne cessait de crier : — Ou la vache ou la vierge ! Ou la vache ou la vierge ! La femme en fut écœurée, plaça sa fille dans un gros sac et la lui donna. Il la prit sur le dos et s'en alla. Il arriva à un moulin, déposa le sac dans un coin et demanda au meunier de le lui garder jusqu'à son retour du souk. Celui-ci accepta. Un moment plus tard, il voulut se reposer et alla s'asseoir sur le sac. Quelque chose lui gratta les fesses, il se releva effrayé et s'écria : — Humain ou djinn ? — Humain de la meilleure race, je crois en Dieu et en son prophète Mohammed. Il défit le nœud du sac et demanda à la fille ce qu'elle faisait là dedans. Elle lui raconta son histoire. Il voulut savoir alors si elle était capable de retrouver son chemin. Elle lui répondit que oui et il la libéra. Le meunier alla chercher une chienne et ses chiots, une branche épineuse et mit le tout dans le sac. Un temps après, l'homme fut de retour, prit son sac sur le dos et s'en alla. Les épines commencèrent à le piquer, la chienne à le mordre et lui, disait, indifférent : «Pique ma bien-aimée, pique ! Mords ma bien-aimée, mords», jusqu'à ce qu'il atteignît la mer. Il prit le sac, en défit le nœud et s'apprêta à le jeter à l'eau, lorsque la chienne, enragée, lui sauta aux parties et le mordit cruellement. Blessé à mort et agonisant, il se mit à chanter : — Paix sur le pois chiche qui me ramena le coq ! Paix sur le coq qui me ramena la vache ! Paix sur la vache qui me ramena la vierge ! Paix sur la vierge qui me ramena la chienne. Qui me mordit ... ! Son âme s'envola et il mourut et notre conte traversa la forêt et l'année prochaine nous aurons deux et une récolte.