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Au coin de la cheminée
La vache des orphelins (2e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 12 - 2006

Résumé de la 1re partie n Une famille vivait dans le bonheur, jusqu'à ce que la mère meure. Le père se remarie. La marâtre décide de vendre la vache - laissée par la maman des orphelins - parce qu'elle a éborgné sa fille.
Totalement impuissant face à la tyrannie de sa femme, le pauvre homme obéit, et la vache fut conduite au souk. Mais, contrairement aux autres paysans qui ne tarissaient pas de boniments sur les bêtes qu'ils venaient vendre, il n'arrêtait pas de décourager les éventuels acheteurs en criant : «Qui achètera la vache des orphelins ne connaîtra que malheurs dans sa vie !»
Comme de juste, la vache ne trouva pas acquéreur et l'homme, en fin de journée, fut contraint de la ramener à la maison.
«Personne n'a voulu de cette vache. C'est une mauvaise vache, dit-il à sa femme qui le regardait avec dureté.
— Eh bien demain, tu retourneras au souk avec elle, et tâche de la vendre ; car je ne veux plus dans ma maison d'une vache qui a éborgné ma fille», rétorqua-t-elle avec autorité. Le lendemain, le surlendemain et plusieurs jours de suite, l'homme, de plus en plus pressé par sa femme, retourna au souk avec la vache sans jamais pour autant se résoudre à s'en séparer. Contrairement au sens commun, il continuait à proférer des paroles de mauvais augures qui faisaient fuir les acheteurs. Ne comprenant pas comment une si belle vache ne trouvait pas acquéreur, fût-ce un boucher, la femme s'emmitoufla dans un burnous et, comme un homme, se rendit au souk afin d'observer le comportement de son mari. Elle se mêla à la foule et ne tarda pas à savoir comment son mari procédait pour décourager les acheteurs. Elle attendit un moment, puis, avisant un boucher qui lorgnait la vache sans pour autant oser s'en approcher, elle l'aborda et lui dit : «Achète, égorge, et la fortune sera avec toi.»
Encouragé par ces paroles de bon augure, le boucher s'avança et acheta la vache au prix exigé par le paysan. Après quoi, il l'égorgea pour les besoins de son commerce. Le paysan, qui l'avait suivi la mort dans l'âme, le supplia de lui céder les pis de l'animaI. Le boucher les lui remit pour rien, et il alla les déposer sur la tombe de sa première femme.
Le lendemain, quand les deux enfants se rendirent au cimetière pour confier leur chagrin à leur mère, ils trouvèrent les pis de la vache. Comme la faim les tenaillait, ils se mirent à les sucer, et un lait tout blanc mélangé à un miel succulent coula dans leur bouche. ll en fut de même les autres jours, et la marâtre ne manqua pas de s'étonner devant leur mine de plus en plus épanouie, malgré les privations auxquelles elle les soumettait. Sa fille, en revanche, était d'une pâleur cadavérique. Elle avait beau la gaver de nourritures choisies, son état ne s'améliorait guère.
«Mais que peuvent bien manger ces fils de chien pour se porter si bien, tandis que tu te fanes de jour en jour, dit-elle à sa fille. Tu vas les suivre et manger de tout ce qu'ils mangeront. Je veux que tu aies leur santé.» (à suivre...)


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