Résumé de la 62e partie n Farida invite ses parents pour une excursion. Les vieillards projettent de prendre un taxi, plutôt que de déranger leur gendre. Farida attend ses parents qui tardent à venir. Elle s'apprête à les appeler sur leur portable quand le plancher de l'appartement se soulève et que les murs se mettent à trembler. — Mon Dieu ! Un tremblement de terre ! Les enfants se mettent à crier. Dehors, c'est la panique. On crie, on pleure, des gens fuient. Farida se précipitent vers ses enfants et prend les plus jeunes dans ses bras. Les secousses continuent pendant plusieurs secondes, puis tout s'arrête. — Vite, dit Farida, il faut sortir… La réplique ne va pas tarder ! Elle ferme le gaz et éteint le compteur d'électricité, puis pousse les enfants vers la porte. — Sortez, sortez ! Dans la cage d'escaliers, on crie, on pleure. Elle a le courage d'appeler au calme. — Allez sur la place centrale… Par bonheur, on habite dans une cité où il y a beaucoup d'espace. La réplique ne tarde pas. On crie de nouveau. — Du calme ! Son aîné, Zoheir, qui se trouvait dehors, accourt. — ça va ? — Oui, dit Farida, émue — Et papa, il n'est pas rentré ? — Il doit être sur la route. La terre tremble de nouveau et c'est encore la panique. C'est à ce moment-là que le mari de Farida, Mohammed, arrive. Les enfants se précipitent vers lui. — Papa ! Il descend. — ça va ? — Secoués, mais indemnes ! Mohammed secoue la tête. — Il y a eu beaucoup de dégâts… Et il parle des immeubles détériorés, des villas effondrées… — C'était fort ! — Il a dû y avoir beaucoup de victimes ! — Oui… — Je monte à la maison, dit Mohammed Farida s'écrie. — Non, c'est dangereux, ça peut reprendre, peut-être que la maison est fissurée… — C'est l'occasion de voir s'il y a des dégâts ! — Alors, je viens… — Toi, reste avec les gosses ! C'est alors que Farida se rappelle quelque chose. — Mes parents ! — Tu ne les as pas appelés ? — J'ai oublié mon portable ! (à suivre...)