RESUME : Il était déjà 8h passées, quand elle dévale les escaliers pour se rendre au boulot. Son véhicule étant chez le tôlier, elle hèle un taxi qui la déposera quelques minutes plus tard non loin de son travail. 13eme partie Sarah avait dormi cette nuit là sans faire de cauchemars. Elle se réveillera plus gaie et prête à affronter une longue journée de travail. Dans l'intervalle, elle pense à Farid. Sarah se sentait légère et de bonne humeur. Elle déjeune en hâte vers la mi-journée, puis décide d'appeler Farid. Elle ne sait pas pourquoi à cette pensée son cœur s'est emballé. Un sourire effleure ses lèvres et elle se surprend à repenser pour la énième fois à cet homme qui lui avait sauvé la vie. Une sonnerie, puis deux, et on décroche : - Oui.. Allo ! - Euh… Bonsoir, c'est bien Farid ? - Oui… - C'est Sarah… - Bonsoir, Sarah. Cela va-t-il mieux ? - Oui. On peut dire que je vais beaucoup mieux aujourd'hui. - Bien. Et la voiture… Tu as pu la faire remorquer ? - Bien sûr, mais elle est toujours chez le tôlier. - Je sais, mais je pense que les réparations ne prendront pas beaucoup de temps. - Je l'espère, car en ce moment je me sens toute perdue sans mon véhicule. - À la bonne heure, toi qui voulais te suicider, il y a quelques heures à peine. Sarah pousse un long soupir : - Oui… mais prend ça pour un coup de folie. - Je le pense bien. Ne pense surtout pas que tu es la plus malheureuse sur terre pour arriver à vouloir mettre fin à ta vie. - Parfois je le pense réellement. Tant que je vis avec mon frère et sa femme, ma vie est un éternel enfer… - Tu es aussi malheureuse que ça ? - Oui… Et même plus que tu ne le penses. Depuis la mort de mes parents, je ne retrouve plus mon chemin. - Je comprends, Sarah. Tu devais être très attachées à tes parents. - Il n'y a pas que cela. Je suis une femme très sensible, et il n'est pas facile pour moi de supporter certaines choses. - Certaines choses ? - Oui. Je… je ne veux pas abuser de ton temps, Farid, en te racontant ma vie. Je voulais juste te remercier. - Mais, il n'y a pas de quoi, ma chère. - Ah si si. C'est grâce à toi que je suis toujours en vie. - Non. C'est plutôt grâce à Dieu. La vie et la mort sont entre ses mains et seule sa volonté est faite. Mais, dis-moi, Sarah, pourquoi t'entêtes-tu à supporter les humeurs de ta belle-sœur et de ton frère ? Tu devrais mieux prendre ta vie en charge. - De quelle manière ? - Je ne sais pas moi. Déménager, par exemple. T'installer plutôt chez toi et vivre à ta guise. - J'y ai déjà pensé. Mais je suis l'héritière légitime de l'appartement de mes parents. Mon frère devait déménager il y a bien longtemps. Mais depuis le décès de ma mère, sa femme refuse de quitter la maison, et à chaque fois c'est les même problèmes qui ressurgissent, à savoir que je suis célibataire, et qu'il a une famille à charge, et que c'est à lui que devait revenir cet appartement. - Mais tes parents te l'ont légué, non ? (À suivre) Y. H.