Le Père Noël n'a plus un sou depuis que le gouvernement norvégien a cessé de financer les timbres qu'il utilise pour répondre à des milliers d'enfants dans le monde entier. Chaque année, celui qu'on appelle «Julenissen», un homme de 58 ans vivant dans une grange en se nourrissant de porridge, répond à environ 20 000 lettres adressées au «Gros du Groenland», ou au «Père Noël en Laponie» ou «au Pôle Nord». «Julenissen sera toujours optimiste. J'espère que l'Etat va continuer à me financer», a expliqué, hier, mardi, un Julenissen à la barbe blanche, portant un pull-over rouge et un capuchon de laine. Les années précédentes, l'Etat norvégien finançait la moitié des 150 000 couronnes (17 800 euros) utilisées par Julenissen pour sa correspondance, en particulier les timbres. Mais, pour réaliser quelques économies, Oslo a décidé de supprimer le budget du Père Noël.