Résumé de la 4e partie Dick confesse qu?il a découpé à la hache son père et jeté les morceaux à la poubelle. «J?ai dit à son patron qu?il était parti à l?Est. ? C?est tout ? C?est fini ? ? C?est fini, maman. ? Bon. Rentrez chez vous. Je ne veux plus vous voir. Plus jamais. ? Maman ? Tu ne vas pas nous dénoncer, dis ? Pas maintenant ? On est si heureux, à présent, nous sommes libres, tu comprends ? S?ils arrêtaient Dick maintenant, qu?est-ce que nous deviendrions ? ? Rien de plus que ce vous êtes déjà. Filez maintenant, disparaissez, vous me donnez la nausée. Dehors ! Dehors !» Ils sont partis en courbant le dos. Ils sont passés devant les policiers de l?Est, ceux de l?Ouest, en tremblant de peur, et ils se sont enfermés dans l?appartement, comme des rats. Le lendemain, la police était là. La police de l?Ouest, avertie par la mère de Peter Traum. A 20 heures, la veille, elle avait reçu un coup de téléphone de la grand-mère de l?Est. Un long coup de téléphone qui racontait tout. Avec une conclusion sèche et sans appel de la vieille dame : «Mes enfants sont des monstres. J?ignore pourquoi. Mon petit-fils est digne de sa mère et de ses oncles. Alors qu?ils l?enferment et qu?on n?en parle plus jamais. Qu?ils l?empêchent de donner le jour à des monstres comme lui. C?est tout ce que je peux faire, à moins de le tuer moi-même.» Dick a tout avoué. Privé brutalement de drogue pendant les interrogations, il a failli mourir, et on a dû le soutenir par des petites doses d?héroïne, tandis que sa mère était surveillée de près dans sa cellule, pour l?empêcher de se suicider. La grand-mère de l?Est est venue au procès, avec une autorisation de séjour de quarante-huit heures. Elle a entendu le verdict : réclusion à vie, pour la mère et le fils. Et elle est repartie, de l?autre côté du mur qui n?est jamais qu?un mur qui barre l??horizon, mais pas les souvenirs.