Verdict n Après quelques tergiversations, la commission de discipline de la Ligue nationale de football (LNF) a fini par prendre une décision dans l'affaire du match USM Annaba - USM Blida (0 à 1) en homologuant cette rencontre en son résultat. Rappelons que ce match, comptant pour la troisième journée du championnat de Nationale Une, a été arrêté à six minutes de la fin par l'arbitre M. Mehidi à la suite de jets de projectiles à partir des tribunes dont l'un a atteint l'arbitre assistant M. Bechirène lui causant des blessures et un saignement, ce qui l'a obligé à prendre une telle décision. Mise sous pression, la commission de discipline avait suspendu sa décision en attendant un rapport complémentaire des forces de l'ordre, en sus de celui des officiels de la rencontre (arbitre et commissaire du match). S'ensuivra une grosse polémique sur ce sujet et certains ont même évoqué que le match allait être rejoué, au moment où l'arbitre Mehidi, très critiqué pour n'avoir pas fait reprendre la partie, rejoignait le «frigo» ; mais la commission de discipline, réunie hier, a finalement jugé que les conditions n'étaient pas réunies pour poursuivre le match, ce qui met un terme à cette affaire et disculpe l'arbitre de la rencontre. Par ailleurs, la commission de discipline de la LNF n'y est pas allée de main morte en sanctionnant lourdement les quatre clubs de l'ouest du pays à la suite des incidents graves qui ont eu lieu le week-end dernier et qui ont entraîné l'arrêt des rencontres ES Mostaganem-MC Oran et OM Arzew-USM Bel Abbes, comptant pour la quatrième journée de la Super DII. Ainsi, les quatre clubs ont match perdu, c'est-à-dire qu'aucun point ne sera attribué à ces équipes. Pour leur part, les équipes visiteuses du MCO et de l'USMBA ont écopé chacune de trois matchs à huis clos fermes et trois autres avec sursis en plus d'une amende de 50 000 DA en raison du comportement violent de leurs galeries respectives. Quant aux clubs recevant lors de cette journée, en l'occurrence, l'ESM et l'OMA, ils écoperont chacun d'un match à huis clos ferme et un autre avec sursis en plus d'une amende de 50 000 DA. Mais est-ce suffisant pour arrêter cette vague de violence qui sévit pratiquement chaque week-end dans et autour de nos stades et qui engendre à chaque fois de graves dégâts matériels et plusieurs blessés ? Les instances du football, en collaboration avec les pouvoirs publics, sont appelées, encore une fois, à trouver d'autres solutions plus efficaces et radicales, pour endiguer ce fléau qui frappe de plein fouet notre football.