Le ministre koweïtien de la Défense, cheikh Jaber Moubarak Al-Sabah, a nié la présence au Koweït de réseaux d'espionnage de pays voisins, dans une déclaration publiée lundi. «Les informations sur des réseaux d'espionnage de pays voisins ne sont que des rumeurs et nous avons de bonnes relations avec ces voisins», a assuré le ministre dans une déclaration publiée par le quotidien Al-Seyassah. Il n'a nommé aucun de ces voisins. Un ancien diplomate iranien en exil a affirmé récemment que l'Iran disposait dans les pays arabes du Golfe de réseaux d'espions capables de les déstabiliser en cas de crise. Dans une interview au quotidien de Dubaï Gulf News, Adel Al-Assadi, qui fut consul général de l'Iran à Dubaï avant de faire défection en 2001, a soutenu que les Gardiens de la Révolution avaient commencé à bâtir ce réseau de cellules dormantes dès 1979, année de l'avènement de la République islamique. «L'Iran a une présence clandestine dans les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar), a-t-il dit, confirmant un sentiment largement répandu dans ces pays. Plusieurs de ces monarchies gouvernées par des régimes sunnites comptent d'importantes communautés chiites. Le ministre iranien de la Défense, Mostafa Mohammad Najar, a démenti le 16 septembre lors d'une visite au Qatar, que son pays ait des agents dans les monarchies pétrolières du Golfe.