Résumé de la 8e partie n Mohammed poursuit sa sœur et veut la punir. Selon lui, elle déshonore la famille, en sortant avec un homme… De surcroît, un Français ! Kenza s'est enfermée dans une chambre et refuse de sortir. — je ne te ferai rien, dit Fadhéla, mais tu ne vas pas rester là, enfermée ! — je n'ai rien fait de mal… — on parlera de ça, plus tard ! — je veux parler à papa… — tu sais bien qu'il ne rentre pas maintenant ! — alors, j'attendrai ! — et ta tante ? Tu refuses de voir ta tante ? Kenza ne répond pas. — elle n'arrête pas de te demander ! — bon, je sors, mais tu ne dis rien ! — tu ne voudrais pas que je dise nos secrets aux autres, le linge sale, nous le laverons en famille ! Alors, dépêche-toi de sortir ! Quelques minutes après, Kenza, qui a revêtu une robe d'intérieur et lâché ses cheveux, sort. Elle est d'une beauté à couper le souffle. — ma tante ! La tante, qui regardait la télévision, se retourne. — c'est moi, ma tante ! La tante sourit. — ah, Kenza, ma petite, dans mes bras ! Kenza va vers elle. Taos l'enlace. — ah, comme tu as grandi ! Et elle ajoute. — et comme tu es jolie ! Fadhéla entre au salon. Taos hoche la tête. — ah, ma chère amie, tu as une fille merveilleuse ! — tu exagères… — si, si, c'est une véritable princesse ! Taos tique aussitôt. — dis, on n'a pas encore demandé sa main ? Fadhéla rit. — non, non, elle est jeune ! Elle n'a que dix-huit ans ! — et alors, à cet âge, j'avais déjà trois enfants ! — les temps ont évolué ! Taos se retourne vers Kenza. — qu'est-ce tu dirais, si on demandais ta main… Je veux dire quelqu'un du pays, bien sûr ! Kenza secoue la tête. — non, ma tante, non ! — pourquoi pas si le prétendant a une bonne situation ? — je veux d'abord faire la mienne, ma tante ! — elle a encore le temps de penser au mariage, dit Fadhéla. (à suivre...)