Résumé de la 21e partie n Avant d'embarquer pour l'Algérie, Kenza a l'occasion de revoir Tarik, venu lui dire au revoir et lui faire une déclaration. Elle a pris place avec sa mère, près du hublot. Mohammed et Omar sont derrière. Les deux petits sont dans une autre rangée. — Tu rêves ? demande Fadhéla La jeune fille est si absorbée qu'elle ne répond pas. Mais Mohammed, derrière, a entendu. — Elle rêve à ses amis, dit-il Fadhéla croit qu'il parle de ses copines. Oh, elle les verra ! — Ce ne sont pas des filles que je parle ! — Arrête, dit Fadhéla, c'est de l'histoire ancienne ! — C'est ce que tu crois ! Kenza sursaute. — Vous parlez de moi ? — Tu paraissais absorbée ! — Je réfléchissais ! — A ton petit ami ? dit Mohammed — Toi, lâche-moi les baskets ! — Tu crois que je ne t'ai pas vue, tout à l'heure, avec le type ! Kenza hausse les épaules. — Je ne voulais rien dire, mais tu me dois des explications ! — Va te faire f… Mohammed lui tire les cheveux. Elle pousse un petit cri. Omar, absorbée dans la lecture d'un journal, lève les yeux. — Que se passe-t-il encore ? Mohammed est prêt à tout raconter. Fadhéla l'arrête. — Ce n'est rien, des querelles comme d'habitude — C'est que… dit Mohammed Fadhéla se retourne. — Toi, tu vas te taire. Tu nous donnes assez de fil à retordre comme ça ! Omar ne veut pas d'une querelle. — Vous n'allez pas vous bagarrer tout le temps, au pays ! Quel spectacle, vous allez donner de la famille ! — Ne t'en fais pas, je vais m'occuper d'eux. Omar reprend sa lecture. Mohammed se penche vers Kenza. — Tu me le payeras ! — Tu ne me feras rien ! — Taisez-vous ! Kenza se tait. Fadhéla se penche vers elle. — C'est vrai ce que ton frère a dit ? — C'est un ancien camarade de lycée… Il m'a saluée ! — Tu es sûre qu'il n'y a rien avec lui ? — Non ! Et puis, il est d'origine algérienne ! (à suivre...)