Résumé de la 17e partie n Kenza a changé de travail. Elle se lie avec un autre garçon, cette fois d'origine algérienne. Le jeune homme voudrait demander sa main, mais elle veut d'abord, réfléchir. Les jours passent encore. A l'approche des vacances, Omar rappelle son intention de se rendre au pays. — c'est vrai ? dit Mohammed. Je croyais que tu disais ça pour faire plaisir à la tante Taos ! — c'est sûr que ça fera plaisir à Taos, mais c'est aussi pour nous. Il y a longtemps que nous ne sommes pas allés au pays ! — chouette, dit le petit Sami, au moins nous irons à la plage ! Mohammed intervient. — on va dans un village, idiot, la mer est loin ! — pas du tout, dit Tahar, on prendra le bus pour aller à la plage. C'est à deux heures du village ! Omar sourit. — c'est vrai, il y a de belles plages dans la région ! — oui, mais…, dit Mohammed. — quoi, oui, mais ? intervient Fadhéla, tu n'es pas content de rentrer au pays ? — pour les vacances… — bien sûr, pour les vacances… Tu ne rentres pas définitivement ! Tout le monde a parlé, sauf Kenza. Sa mère se tourne vers elle. — et toi, tu ne dis rien ? ça ne te fait pas plaisir de retourner au pays ? — si, bien sûr… — tu n'as pas l'air très enthousiaste ! — si… — voyons… Kenza hésite. — en fait, je crains de ne pouvoir aller avec vous ! Omar et Fadhéla disent, en chœur : — mais pourquoi ? — je travaille… Cela fait à peine deux mois que j'ai pris cet emploi… je ne pense pas que mon patron me donnera un congé ! — on ne peut pas partir et te laisser, dit Fadhéla. — ce n'est pas convenable ! dit Omar. Tahar et Sami s'exclament. — tu vas nous gâcher nos vacances ! Kenza est désolée. — je ne veux rien gâcher ! Je peux rester seule… Je garderai la maison ! Fadhéla secoue la tête. — pas question de laisser une jeune fille seule, à la maison ! — je ferai venir une amie ! Mohammed ricane : — tu feras plutôt venir ton Français ! Kenza le foudroie du regard. — le Français, c'est, fini ! — Alors ce sera quelqu'un d'autre ! (à suivre...)