Résumé de la 14e partie n Kenza revoit son ami. Elle lui explique que pour régulariser leur relation, il doit venir demander sa main. Mais le jeune homme a l'air de tergiverser pour des raisons encore obscures. Les jours suivants, elle continue à le voir. Mais il y a désormais entre eux comme une sorte de méfiance. — ton frère ne t'a pas suivie ? — non, dit-elle. — ah bon, je croyais qu'il te suivait partout ! — il a aussi ses affaires ! — ah bon, je croyais qu'il était chargé de te surveiller. C'est alors que Kenza s'aperçoit qu'il parle avec ironie. — tu es ironique ! — pas du tout ! — tu te moques de moi ! — tu sais bien que je t'aime ! Elle réfléchit. — je crois que ça ne rime plus à rien ! — quoi ? — notre relation… Il la regarde. — tu voudrais qu'on rompe ? Elle détourne la tête. — moi ? non, bien sûr… Mais tu vois dans quelles conditions nous nous voyons… — tes parents vont lâcher ! — je ne pense pas… — alors, on continue à se voir comme avant… — clandestinement ? — oui… — je croyais que tu en avais marre de la clandestinité ! — j'ai dit ça comme ça, mais on n'a pas le choix ! Elle le regarde dans les yeux. — moi, je n'ai pas le choix, mais toi si… Il hausse les épaules. — tu sais bien que je tiens à toi ! — alors fais un effort ! Il la regarde. — que je demande ta main ? — pourquoi pas ? — J'ai vingt-deux ans, j'ai une situation professionnelle précaire… Fonder un foyer ? Non, ce n'est pas mon genre ! Kenza baisse la tête. — mais je te le répète… On continue à se voir ! — ce sera difficile ! (à suivre...)