Résumé de la 16e partie n Kenza prend ses distances avec son ami français, Alain. Elle a peur de son frère Mohammed, qui la surveille de très près. Les jours passent. La tante Taos est retournée au pays. Elle a réitéré son invitation à Kenza : — n'oublie pas de venir au pays ! — je viendrai, ma tante ! Kenza n'a pas remarqué le clin d'œil échangé entre sa tante et sa mère. — nous viendrons tous, cet été ! Kenza a changé de travail. Elle ne revoit plus Alain, mais elle s'est lié à un ancien camarade de classe, Tarik, un garçon d'origine algérienne comme elle. La jeune fille tient quand même sa liaison secrète : Français ou Algérien, pour ses parents, c'est du pareil au même. Une jeune fille de bonne famille ne doit pas sortir avec les garçons. — si tu veux, lui dit Tarik, j'envoie ma mère ! Kenza le regarde. — tu ne penses pas demander ma main ? — pourquoi pas ? — tu veux qu'on se marie ? — oui, mais pas tout de suite. Je dois finir mes études ! Kenza ne sait que dire. — je préfère réfléchir ! — quoi, tu n'es pas sûre de tes sentiments ? — si… — alors ? — je préfère attendre ! Tarik est déçu, mais il ne va pas à l'encontre des désirs de son amie. — en attendant, montre-toi discret ! — tu as raison. J'ai vu ton frère : je n'ai pas envie qu'il me boxe ! Kenza rit. — tu n'es pas comme lui, toi ? — non, bien sûr ! — tu laisserais ta sœur sortir avec un garçon ! — oui ! La jeune fille fronce les sourcils. — c'est vrai ce que tu dis ? — oui… Je n'ai pas de sœur ! Kenza rit. — tu triches ! je sais que si tu avais une sœur, tu penserais autrement ! — je ne peux te répondre ! — tu triches je te dis ! — en tout cas, moi, si j'étais une fille, je me moquerais de ce que penseraient les autres ! — c'est facile à dire, mais tu n'es pas une fille ! Tarik hausse les épaules. — je m'en moque. Je t'aime, un point c'est tout ! La jeune fille baisse les yeux. (à suivre...)