Les équipes françaises et égyptiennes chargées de repêcher les boîtes noires et les corps des victimes du crash de l'avion égyptien qui s'est abîmé samedi dans l'une des parties les plus profondes de la mer Rouge doivent faire face à de nombreux dangers. Par comparaison avec les forts courants marins de la zone et avec les risques qu'il y a à s'aventurer dans des canyons sous-marins, la présence de requins représente finalement un risque mineur. «C'est un fait indéniable, nous avons affaire à un environnement difficile», dit Ahmed Chafik, le ministre de l'Aviation civile égyptien. M. Chafik estime que la plus grosse partie de l'avion repose par 300 mètres de fond, mais les autorités françaises ont envoyé un robot sous-marin «Achille» capable de descendre beaucoup plus loin.