Événement n De nombreux participants, notamment les pays de l'Afrique subsaharienne ont répondu à l'invitation du Festival de la bande dessinée. La 1re édition du Festival international de la bande dessinée d'Alger, qui a pour titre «Alger, ça bulle !!!», s'est ouvert hier à l'esplanade de Riad El-Feth, en présence de Khalida Toumi, ministre de la Culture. Cette manifestation, qui doit durer jusqu'au 19 octobre, comprend des conférences, des débats, des ventes-dédicaces, des expositions, des projections de films d'animation, des ateliers de création et des spectacles, s'est ouverte sur un air festif et convivial. De la zorna et des danses folklorique du Sud ont ponctué dans une ambiance chaleureuse cette première journée caractérisée, dans un premier temps, par une exposition de livres. Le visiteur pourra découvrir une collection de bandes dessinées, éditées en Algérie ou à l'étranger - il est à relever que, outre la participation de certains pays européens (Espagne, Suisse, Belgique, France, Italie) et de quelques pays arabes, à l'instar de l'Egypte, du Maroc ou de la Tunisie, on enregistre une forte participation de l'Afrique subsaharienne avec le Congo, la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Mali ou encore le Sénégal, une participation à laquelle s'ajoute celle de l'Inde, du Japon, de l'Argentine de la Bolivie ou du Vietnam. Cette journée a été marquée, dans un deuxième temps, par une projection d'un film d'animation à la salle Ibn- Zeydoun (Riad El-Feth), Azur et Asmar, distribué par Kino Max. Enfin, et dans un troisième temps, l'assistance a pu apprécier un spectacle de musique et de chant gnaouis donné par le groupe El-Ferda - il est à noter que tout au long du festival, des soirées musicales sont programmées et seront animées par Réda Doumaz, Sidi Cheïkh Sidi Bemol, Djmaoui Africa et par bien d'autres. Lors de la soirée inaugurale, le doyen de la bande dessinée, Mohamed Aram, créateur de la revue (Bande dessinée) et spécialiste du film d'animation, a été honoré. Selon Dalila Nadjem, commissaire du festival, et également directrice des éditions Dalimen, l'objectif de ce festival est de relancer et de dynamiser ce 9e art, qu'est la bande dessinée. «On a retenu deux recommandations dont l'ouverture d'une section de bande dessinée au niveau au Musée des Beaux-Arts avec une exposition itinérante, et la création d'une section à l'Ecole supérieure des Beaux-Arts», a-t-elle relevé. Il est à noter que le budget alloué au Festival international de la bande dessinée qui a été institutionnalisé par le ministère de la Culture est estimé à 12 millions de dinars.