Un point de presse s'est tenu, samedi, à la salle Frantz-Fanon (riad el-feth), et ce, à l'occasion de la tenue de la 1re édition du festival international de la bande dessinée d'Alger qui se tiendra du 15 au 19 octobre. Placé sous le générique «Ça bulle à Alger», cette manifestation se tiendra, selon la commissaire du festival Mme Dalila Nadjeb, directrice des éditions Dalimen, en présence de 98 participants issus de 27 pays et dont l'Inde sera l'invité d'honneur. Cette même manifestation comprendra un programme riche et varié. Ainsi, outre le volet exposition, le festival – il a été institutionnalisé par décret ministériel – abritera des séances de projections de films d'animation à entrée gratuite, tout comme la tenue de conférences et d'un colloque autour de la bande dessinée. S'ajoutent à cela des ateliers de création et d'écriture. À titre de rappel, les organisateurs ont lancé trois concours, et force est de relever qu'un grand nombre a répondu à l'appel. Pour le premier, concernant la meilleure affiche, a enregistré 47 participants, alors que pour le second, consacré au meilleur talent de jeunes bédéistes et aux scolaires, on note pour la première catégorie 107 participants et pour la seconde 83 concurrents, tandis que 87 candidats internationaux, soit 65 étrangers et 30 algériens, tous des professionnels, ont pris part au concours. L'objectif de ce festival consiste à permettre une émergence concrète des bédéistes, dont la vocation vise à réhabiliter l'art de la bande dessinée et, du coup, relancer une dynamique, entamée déjà dans les années 1970, mais arrêtée et rompue en plein parcours, à savoir celle de l'édition. En fait, amener les éditeurs à réfléchir, malgré la crise du livre et du lectorat, sur une stratégie susceptible de créer une dynamique livresque en ce sens.