Résumé de la 24e partie n Cha'chou' et Cha'chou'a' arrivent chez leur fille aîné. Cha'chou'a', chargée de garder le tissage, de sa fille lui défait. La jeune femme les chasse. Ils poursuivent leur route, parlant amèrement de l'ingratitude des enfants. — nous lui avons donné le jour, nous l'avons élevée, puis mariée et voilà qu'elle nous chasse de chez elle ! — elle ne nous a même pas donné à manger ! — peut-être que notre seconde fille se montrera plus clémente à notre égard ! Après quelques heures de marche, ils arrivent chez la seconde fille. Comme la première, elle les accueille chaleureusement. — Bienvenue à mon père et à ma mère ! Voilà longtemps que je voulais vous voir ! — nous aussi ma fille ! Elle resta avec eux un long moment, elle leur servit à manger. Cha'chou'a' regarde son mari, satisfaite. — ici au moins, on nous donne à manger ! — mangez, mangez, vous devez être fatigués. Vous avez dû marcher longtemps ! — oh, oui ! Les parents se gardent, bien sûr, de révéler à leur fille, qu'ils sont déjà passés chez sa sœur et qu'elle les a chassés. Après le repas, la fille dit à sa mère : — Maintenant que tu es là je peux sortir chercher de l'herbe à mes bêtes. Surveille attentivement ma jarre d'huile que les voisines ne viennent pas m'en dérober ! Cha'chou'a' lui dit : — Va rassurée, ma fille, personne n'entrera chez toi ! La fille sortie, Cha'chou'a' va soulever le couvercle de la jarre. — Comme c'est profond ! s'exclama-t-elle. Elle se pencha davantage, et voilà qu'emportée par son élan, elle tomba dans la jarre ! Elle se mit à crier : — Cha'chou' au secours ! Viens me sauver ! Cha'chou' accourt. Il cherche sa femme mais ne la trouve pas. — où es-tu ? — dans la jarre. Tire-moi ! Il tente de la tirer, mais comme ses vêtements sont imbibés d'huile, elle s'est alourdie. Craignant qu'elle ne se noie, il court chercher une hache et brise la jarre. Cha'chou'a' est sauvée, mais l'huile se répand dans la pièce. — Nage, nage ! crie Cha'chou'a' à Cha'chou'. Sur ces entrefaites, leur fille arrive. Voyant la jarre brisée et l'huile répandue elle se mit à hurler : — Ma maison est ruinée ! Ma maison est ruinée ! En voyant ses parents nageant dans l'huile, elle s'emporte. — C'est vous qui m'avez ruinée ! Partez immédiatement de chez moi, je ne veux plus jamais vous revoir ! Les parents, dépités, s'en vont. — Cette fille est comme sa sœur, elle ne connaît pas le respect des parents. Allons chez la cadette ! (à suivre...)