Le transport scolaire c'et un véritable casse-tête pour le secteur de l'éducation mais aussi pour les collectivités locales, les parents d'élèves, quant à eux, se croisent les doigts à chaque fois que leurs enfants quittent la maison pour faire une trotte de 3 km parfois plus à travers des massifs boisés pour rejoindre l'école. Début octobre à Aït Yahia-Moussa des parents d'élèves du village Iboulrane ont fermé le siège de l'APC pour demander un minibus pour leurs enfants collégiens et écoliers. Ces derniers doivent se lever chaque matin très tôt pour un trajet pédestre quotidien de 3 km en empruntant des sentiers en pleine forêt pour rejoindre leurs établissements scolaires. La direction de l'éducation de la wilaya de Tizi Ouzou fait état d'un déficit de 221 bus (142 par le ministère de l'intérieur et des collectivités locales et 68 par celui de la solidarité) pour le ramassage scolaire. Selon la même source, actuellement la wilaya compte 210 véhicules qui assurent le transport pour 24 910 élèves, à cela, il faut ajouter les bus privés qui assurent le transport après la signature de conventions entre les APC et les transporteurs. Ces bus sont au nombre de 114 qui assurent le transport de 5 169 élèves ce qui donne un nombre de 30 079 élèves pris en charge au niveau de toute la wilaya. Il faut dire que cette démarche (signature de convention avec les privés) a été introduite par le wali pour l'année scolaire 2006/2007 suite à un constat d'échec de la politique qui consiste à doter les communes de bus. Selon le représentant du gouvernement, la situation déficitaire de plusieurs communes de la wilaya ne permet pas à ces dernières d'assurer l'entretien de son parc roulant. La réhabilitation des internats entre aussi dans le cadre de la prise ne charge du problème du ramassage scolaire.