Parcours n Les deux clubs de la Kabylie n'ont pas connu le même sort, hier, pour le compte de la mise à jour. Si le leader, la JSMB, est toujours invaincu, la JSK , en revanche, qui n'arrive pas à gagner, a concédé son 1er revers après une série de quatre nuls. CRB 1 - JSK 0 Après trois défaites consécutives, le Chabab de Belouizdad a renoué, hier après-midi, avec le succès en s'imposant par la plus petite des marges sur son terrain fétiche du 20-Août-1955 pour la mise à jour de la 4e journée du championnat. Les Canaris ne sont pas ainsi revenus indemnes de leur déplacement et les capés de Younès Ifticène ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils auraient pu largement revenir avec le point du nul, pour ne pas dire la victoire, au vu du nombre d‘occasions qu'ils se sont créées, notamment le penalty raté lamentablement par Ouznadji à dix minutes de la fin du match. Durant la première mi-temps, les Jaune et Vert qui se sont montrés plus entreprenants ont notamment raté deux bonnes occasions d'ouvrir la marque par Amaouche (15') et Ouznadji (22'), alors que le CRB ne s'est montré qu'une seule fois dangereux sur une tête de Berguiga qui est passée légèrement au-dessus de la cage de Chaouchi (23'). En seconde période, les poulains de Laroum ont repris, d'entrée de jeu, le contrôle du match. Et c'est ainsi qu'à la 50', Berradja récupérant une balle dans le périmètre adverse, à la suite d'un premier tir canon de Bendahmane, n'a eu aucune peine à battre Chaouchi. Revigorés par cette réalisation, les locaux ont raté de peu, cinq minutes après, d'aggraver la marque sur un essai de Alex. Cette frayeur passée, les Canaris ont tenté dès lors de revenir à la marque. Mais la réplique était timide, puisqu'ils ne parvenaient pas à trouver la faille pour inquiéter Ousserir encore moins sa défense qui était bien en place. Il a fallu attendre la 80' pour les voir obtenir un penalty, à la suite d'une faute sur Ouznadji. Ce dernier, qui s'est chargé de se faire justice lui-même, échouera lamentablement devant le portier belouizdadi. A partir de là, les carottes étaient cuites, puisque les camarades de Maâmeri qui n'ont été bousculés qu'une seule fois sur un tir de Hamouda (85'), ont tenu bon jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre avec, à la clé, ce succès, ô combien précieux, qui vient mettre fin à une série de trois défaites. Pour leur part, les Kabyles, qui restent sur quatre nuls et une défaite pour autant de matches disputés, sont condamnés à réagir vite, à commencer par vaincre lors du match de ce samedi face au MC Saïda, car, à défaut, la crise risque de s'installer dans la maison JSK . USMB 0 - JSMB 0 Pluie de bouteilles à la fin de la rencontre et une galerie déchaînée contre tout le monde pendant que les joueurs de Béjaïa se congratulaient, se donnaient l'accolade pour avoir tenu bon. Depuis l'entame de la rencontre, les locaux étaient devant, tentant d'inscrire le but ou les buts d'une victoire qui leur échappe. D'ailleurs, dès la 10' c'est le gardien Saoula qui sera évacué à l'hôpital après un choc avec Ezechiel.Sans méchanceté mais touché gravement, il ne pourra pas reprendre la partie et N'jeukam s'échauffera à l'intérieur du terrain et sur des… balles réelles. Hamiti, Ndouasel et Djilani tentaient tout ; le milieu de terrain ramenait des balles mais pas au goût de l'international tchadien. En face, Zafour régnait en maître sur une défense qui battait de l'aile mais qui n'abdiquera aucunement. L'expérience était là et on la sentait même dans la frappe du ballon, dans le dégagement, dans les sorties de situations périlleuses, telle celle de la 34' où Zafour parera de la jambe droite, et jusqu'à se faire mal, un puissant tir de Ndouasel. Une seule action dangereuse à l'actif des poulains de Menad, celle qui verra à la 32' la tête de Deghiche frôler le ras du poteau gauche de Toual. Pas de murmure provenant des tribunes ; il faut dire que toute la tribune officielle était vide, occupée par un seul homme et au grand dam des habitués. La personnalité gouvernementale rendra visite à la mi-temps aux Béjaouis. Tout était alors sujet à insultes, d'autant que les minutes s'écoulaient et aucun changement au tableau d'affichage. La rage des supporters allait crescendo et la fin du match fut pénible à vivre pour les joueurs, le staff technique, les dirigeants et… le service d'ordre. Il fallait parer à tout dépassement dangereux. Un dernier quart d'heure endiablé fut pourtant vécu la peur au ventre pour Belatrèche et les autres joueurs, avec une défense qui fera face à toutes les attaques et usant – sans en abuser – des balles aériennes. Un centre de Herbache dans les dernières minutes avait failli être transformé en but, mais ni les pieds de Hamiti ni ceux de Djilani ne purent mettre le ballon au fond de bois vides, N'jeukam étant sorti au premier poteau intercepter le cuir. Sur l'ensemble, Menad a démontré sa capacité à organsier ses joueurs sur le terrain, aidé également par leur expérience ; Amrani pourra toujours se dire que ses jeunes joueurs ont mis de la volonté, étaient sur toutes les balles et que le facteur chance a encore joué des tours à toute l'équipe.