Comme rien ne se cache dans les couloirs de la Fédération algérienne de football (FAF), l'information qui court, entre autres, en ce moment est relative à l'affaire de l'entraîneur du NA Hussein Dey Nour Benzekri qui avait écopé de cinq matchs de suspension pour avoir bousculé le quatrième arbitre lors du match ayant opposé son équipe à la JSM Béjaïa (0 à 1). Selon plusieurs sources, relayées par la presse, certains responsables de la FAF, non satisfaits du verdict et de la sanction infligée au coach husseindéen, auraient demandé au président de la commission de discipline Saïd Guidouche de rouvrir le dossier Benzekri afin de l'étudier de nouveau et surtout de revoir - à la hausse - la pénalité. Accosté hier au stade Zioui où son équipe accueillait l'ES Sétif pour le compte de la 11e journée, Benzekri s'est défendu d'avoir agressé le quatrième arbitre estimant qu'à son âge et avec son expérience de tant d'années de terrain il ne serait jamais tenté de commettre un tel acte. En revanche, le patron technique du Nasria n'a pas hésité à fusiller Ahmed Khelaïfia, membre du Bureau fédéral et responsable de l'arbitrage l'accusant de vouloir régler de vieux comptes. Selon Benzekri, cela remonte du temps où il était consultant à la radio El-Bahdja et qu'il n'aurait pas été tendre avec la gestion des responsables du football, ce que n'ont pas apprécié ces derniers, dont plus particulièrement Khelaïfia, d'où la tournure qu'aurait prise cette affaire. Du côté de la FAF, on aurait réclamé une année de suspension pour l'intéressé, ce que les dirigeants du Nasria ne comprennent pas d'autant qu'à la fédération un certain Issâad Bourahli avait écopé de la même sanction, la saison dernière, alors qu'il avait giflé l'arbitre Boukedjar dans une affaire qui a fait beaucoup de bruit. Par ailleurs, et avec toujours son franc-parler, Benzekri a ouvert également le feu sur son président Mohamed Toumi qu'il accuse ouvertement d'avoir détourné les deniers publics, en vendant le bus du club et en abreuvant son entourage que de fausses promesses. Dans la foulée, il aurait invité les membres de l'assemblée générale du club de prendre conscience de la situation et d'aller très vite vers une AG extraordinaire pour réclamer la destitution du président. À croire donc que les jours de Benzekri seraient comptés du côté du Nasria s'il poursuivait son offensive sur tout ce qui bouge et en ayant la FAF sur le dos. A suivre.