Une enquête concernant un cas supposé d'incitation à la violence de la part de l'international argentin Juan Roman Riquelme, pensionnaire du club de Boca Juniors, a été enclenchée, lundi, par la justice argentine. Riquelme, 30 ans, avait désigné du doigt un adolescent qui l'insultait depuis une loge du stade de la Bombonera, après avoir inscrit le second but de son équipe contre le Racing Club (2-1) dimanche, en championnat d'Argentine. «Je n'ai rien fait de mal. Je n'ai fait que célébrer le second but de mon équipe», a affirmé le joueur sur une chaîne de télévision du pays, tout en se déclarant surpris du fait que son geste puisse entraîner une sanction. Pour sa part, le procureur du quartier de La Boca, Luis Cevasco, a expliqué qu'il pouvait s'agir d'un «cas d'incitation à la violence» car, après le geste de l'attaquant, d'autres supporters ont entouré l'adolescent et ont commencé à se battre avec lui dans un début d'échauffourée. L'attaquant argentin, s'il était reconnu coupable, risque une amende de 2 000 pesos (469 euros) ou dix jours de prison.