Résumé de la 16e partie n Une dame demande la main de Karima. C'est un homme riche qui a perdu sa femme. Il a une fillette en bas âge. La dame partie, Daouia s'exclame. — c'est une aubaine, cette demande ! Karima hausse les épaules. Daouia s'écrie. — quoi ! C'est tout ce que tu trouves à faire : hausser les épaules ! — je te l'ai déjà dit : je ne veux pas me marier ! — tu fais la fine bouche ! — je peux encore attendre… Daouia s'emporte. — que tu deviennes vieille fille ? — il est marié ! — et toi, tu es vierge ? — justement… Daouia hoche la tête. — j'ai dit que tu t'étais mariée, mais que ça n'avait pas marché ! — pour divorcer, il faut être marié ! — j'ai dit que nous n'avions fait que le mariage religieux, mais pas le civil… — et tu crois qu'on va mordre à l'hameçon ? — la dame a accepté ce que j'ai dit. Tu es satisfaite ? — non ! Daouia veut parler. — en plus, il a une fille ! — ça te dérange ? — je ne pourrais pas lui donner toute l'affection dont elle aura besoin ! — tout dépendra de toi ! — je ne veux pas prendre cette responsabilité ! — cette fille remplacera le garçon que tu as perdu ! Karima secoue la tête. — jamais ! — tout est possible ! — je ne veux pas me marier ! — cet homme va te permettre de mener une vie heureuse… — il refuse que je travaille ! — et alors, puisque tu auras tout ce que tu voudras ! — et les études que j'ai faites ? — faire des études ne signifie pas obligatoirement travailler… — s'il m'ôte ce droit, il pourra m'en enlever d'autres ! — tu me rendras folle ! Accepte au moins de voir cet homme, tu pourras refuser ensuite, si tu veux ! — d'accord, je sortirai avec lui, mais cela ne signifie pas que je m'engage ! Daouia soupire. — enfin, tu commences à te montrer raisonnable ! (à suivre...)