Certitude n Selon le DTP d'Alger, les ouvrages d'art construits au niveau de la capitale sont fiables et sûrs. «La preuve, a-t-il relevé, c'est qu'ils ont résisté dans leur ensemble, au séisme du 21 mai 2003». Les responsables du secteur des travaux publics sont catégoriques : les ouvrages d'art sont construits dans le respect total des normes internationales. Mieux encore, ils sont régulièrement contrôlés. «Les citoyens n'ont aucune raison de s'inquiéter», a déclaré à ce sujet le DTP d'Alger lors de son passage au Forum d'El Bahdja. Selon lui, toutes les précautions sont prises avant la construction de ce genre d'infrastructures. «La sécurité est prise en compte plus que jamais et plus que toute autre chose, c'est une de nos principales préoccupations, on construit pour que ça dure», a-t-il souligné. Une fois réceptionnées, elles font régulièrement l'objet de contrôle. Au niveau de la wilaya d'Alger en tout cas, «l'entretien et le contrôle de l'état d'exploitation des ouvrages d'art se font au cours de l'année», selon un programme établi à l'avance, ont indiqué MM. Khorchi et Mokhtari à l'APS. Actuellement, il y a même un programme d'expertise et de réhabilitation des ouvrages ayant subi des dommages, ont-ils poursuivi, tout en précisant que le pont qui «sert de franchissement de la voie ferrée et menant vers Baraki entre la Route nationale numéro 38 (RN38) et le Chemin de wilaya numéro 14 (CW14), est le seul ouvrage nécessitant une réhabilitation et une prise en charge technique». Aucune autre infrastructure ne présente un risque d'effondrement ou d'affaissement, selon eux. De son côté, M. Rabhi a fait remarquer que les ouvrages d'art construits au niveau d'Alger sont fiables et sûrs. «La preuve, a-t-il relevé, c'est qu'ils ont résisté dans leur ensemble au séisme du 21 mai 2003. Il est vrai que des dégradations ont été enregistrées au niveau de certains ouvrages, mais elles sont vraiment minimes.» A la question de savoir si la technique des ressorts est utilisée lors de la construction des ponts comme c'est le cas au Japon, le premier responsable du secteur des travaux publics a répondu en affirmant : «Non, mais d'autres techniques, tout aussi efficaces, sont utilisées pour protéger nos infrastructures des différentes catastrophes naturelles.»