Les intempéries ont au moins un mérite : celui de mettre à nu de grandes lacunes dans la «conception» de nos cités ! Ainsi en 2007, des agglomérations entières se sont complètement retrouvées isolées à la suite de l'effondrement de certains ouvrages d'art du fait qu'elles ne disposent que d'une seule entrée et sortie ! Ce qui est très dangereux, selon les urbanistes, car en cas de catastrophes naturelle, «il serait impossible d'évacuer les victimes si d'aventure l'entrée et la sortie de la ville touchée venaient à être bloquées». Les entreprises de réalisation ont une «responsabilité décennale» l Les entreprises de réalisation sont obligées de réparer toutes les malfaçons qui peuvent apparaître sur les ouvrages d'art durant la première année de réception. «Elles sont tenues de le faire conformément aux contrats signés avec elles», a expliqué le premier responsable du secteur des travaux publics au niveau de la capitale. «Elles sont, en outre, responsables des ouvrages qu'elles réalisent durant dix ans, c'est ce qu'on appelle la responsabilité décennale», a-t-il conclu. D'immenses encombrements engendrés l L'effondrement des ponts de Sidi Medjini, de l'oued Tiza et de l'oued Béni Messous s'était répercuté négativement sur la circulation automobile sur les axes routiers de Dély-Ibrahim et Aïn Benian. En effet, d'immenses encombrements se sont formés dans ces deux régions. A titre d'exemple, certains automobilistes habitant à l'ouest d'Alger ont mis plus de six heures pour rejoindre leur domicile le jour de l'effondrement du pont de l'oued Béni Messous. Aucun ouvrage provisoire à Alger n Le pont qui s'est effondré en 2007 et qui reliait Aïn Benian à Staouéli, était le seul ouvrage provisoire au niveau de la wilaya d'Alger, selon le DTP. «Il n'y a pas d'autres ouvrages provisoires», a-t-il déclaré à ce propos.